Le réalisateur du Flambeur et de La Maîtresse du lieutenant francais s'est éteint ce lundi 25 novembre à l'âge de 76 ans. Karel Reisz, d'origine tchèque, était connu pour son appartenance au courant du Free Cinema des années soixante, un mouvement célèbre pour ses préoccupations sociales et son penchant revendicateur.
Des débuts en 1960
En 1960, Karel Reisz réalise son premier long métrage, Samedi soir et dimanche matin, dans lequel Albert Finney incarne un jeune prolétaire britannique doublé d'un froid séducteur. Avec Isadora, en 1968, il s'attache à la biographie de Isadora Duncan, célèbre danseuse de ballet des années vingt, incarnée à l'écran par Vanessa Redgrave. C'est néanmoins un peu plus tard, en 1974, que le cinéaste se fait véritablement remarquer avec sa première réalisation américaine, Le Flambeur, drame sur l'enfer du jeu porté par James Caan.
Consécration avec "La Maîtresse du lieutenant français"
Après avoir abordé la détresse psychologique des soldats du Vietnam dans Les Guerriers de l'enfer avec Nick Nolte, Karel Reisz, cinéaste aux travaux espacés dans le temps, signe son plus grand succès avec La Maîtresse du lieutenant francais, un drame passionnel emmené par Meryl Streep et Jeremy Irons en 1981. Suivent alors Sweet dreams, plongée dans le monde de la country-music avec Jessica Lange, puis Chacun sa chance, un thriller pour lequel il retrouve Nick Nolte.
Clément Cuyer avec Variety
