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    Interview de Samuel L. Jackson

    Samuel L. Jackson sur <i>AlloCiné</i> ! A l'occasion de la sortie du "51e Etat" ce 10 juillet, nous avons rencontré le héros de ce film de gangsters survitaminé.

    Samuel L. Jackson, chimiste américain de génie, débarque en terre anglaise pour tenter de vendre son nouveau produit : une drogue réputée parfaite. Il débarque donc à Liverpool en kilt et équipement de golf, fait équipe avec un petit nerveux bavard (Robert Carlyle) et affronte une galerie de personnages complètement azimutée !

    Bienvenue dans le "51e Etat"

    C'est le programme pour le moins délirant du 51e Etat, film de gangsters "tarantinesque" sorti ce mercredi 10 juillet sur nos écrans où humour absurde, répliques "qui tuent" et action dévastatrice se succèdent à un rythme effréné. Le tout signé par le réalisateur asiatique Ronny Yu.

    AlloCiné a rencontré Samuel L. Jackson, de passage à Paris pour promouvoir ce film survitaminé. Le comédien s'est confié sur le film, bien entendu, mais également sur Robert Carlyle, Ronny Yu, les films de gangsters en particulier, l'Episode 3 de Star Wars et... le port du kilt. Découvrez son interview vidéo et partez à la découverte du 51e Etat.

    Interview de Samuel L. Jackson pour le "51e Etat" :

    AlloCiné : Parlez-nous du 51ème Etat...

    Samuel L. Jackson : Le 51e Etat est l'histoire d'un chimiste qui invente quelque chose d'unique. Il décide de commercialiser son invention – le monde du commerce lui étant entièrement inconnu. Sur son périple, il va alors rencontrer des personnages étranges et exubérants.

    Dans le film, vous êtes vêtu d'un kilt ! Pourquoi un kilt ? Cela a du être une expérience étonnante ?

    Oui, mais cela ne demandait pas énormément de préparation. Il s'agissait d'un homme en quête de réponses quant à ses origines – ce qui explique pourquoi il porte un kilt. Certains de ses ancêtres étaient Ecossais. Il part d'ailleurs à la recherche d'un certain château. En créant son produit révolutionnaire, il pénètre dans un monde qui lui permet de réaliser deux objectifs : se faire beaucoup d'argent et découvrir ses origines.

    Le réalisateur asiatique Ronny Yu est-il différent des autres réalisateurs avec lesquels vous avez pu travailler par le passé ?

    D'un certain point de vue, oui. Ronny est issu d'une culture qui possède une autre approche du film d'action, une approche très réaliste. Il aime que les acteurs effectuent une grande partie de leurs cascades. J'ai donc fait un grand nombre de mes cascades moi-même. Sa façon d'organiser ses scènes d'action est très différente de celle appliquée aux États-Unis. J'ai appris plus tard qu'il prend beaucoup plus de risques que nous ! Cela a tendance à intensifier ce que nous faisons pendant la journée, parce que cela nous oblige à faire beaucoup plus attention à ce que nous faisons.

    Il nous a laissé la liberté, en tant que comédiens, d'approcher nos personnages, sur le plan dramatique, comme bon nous semblait, tout en respectant sa vision des scènes. C'était un travail très "libérateur". Grâce à la liberté accordée par Ronny, Robert et moi avons ainsi pu accomplir nombre de choses différentes, en ce qui concerne les rapports entre nos personnages.

    Justement, parlez-nous de votre duo avec Robert Carlyle, qui parle beaucoup dans le film !

    Oui, c'est vrai, Robert est très bavard ! (rires) Je m'étais préparé à son style, en regardant plusieurs de ses films. Nous sommes tous deux des acteurs très intenses. Réciproquement, nous aimons les films de l'autre. Nous avons énormément de respect l'un pour l'autre, quant à notre façon d'approcher les scènes et quant à notre interaction. Cette dernière s'est d'ailleurs passée à merveille. Nous avons tous les deux grandi dans des milieux très semblables, des milieux populaires, et cela nous a permis d'établir un lien bien particulier. Je trouve d'ailleurs que cela transparaît bien à l'écran. Nous formons une bonne équipe. Pour son rôle, il m'a approché avec beaucoup de sincérité, tout comme moi avec lui, et ces rapports sont à l'écran quelque chose de très intéressant à découvrir pour le public.

    Avec "Le 51e Etat", vous revenez au film de gangsters. Est-ce un genre qui vous attire particulièrement ?

    Qui n'aime pas les films de gangsters ? Cela a toujours été le cas. La plupart d'entre nous sommes d'honnêtes citoyens. Ces films nous permettent de pénétrer dans ce genre de monde en toute sécurité. Par le biais du cinéma, nous pouvons regarder de l'extérieur et en toute sécurité ces hommes en pleine action, dans ce monde de dangers. Cela nous plaît que ces hommes aient des pistolets et soient dangereux. Cela nous intrigue de connaître leurs motivations et l'univers dans lequel ils vivent. C'est très amusant à faire. Nous pouvons faire mine d'être plus durs que nous le sommes vraiment dans la vie réelle. Nous pouvons proférer des menaces et jouer les malins, les durs à cuire. C'est comme les jeux que nous jouions étant enfants, où nous faisions semblant d'avoir des pistolets et de se tirer dessus.

    Pour conclure, serait-il possible d'avoir quelques révélations sur Star wars : épisode 3, dans lequel vous apparaitrez ?

    Mon Dieu ! Le troisième volet reviendra davantage à ce nous appelons tous "l'esprit du Star wars original". Il y aura beaucoup d'aventure et une histoire d'amour très intéressante. Il expliquera également de nombreuses choses, évoquées plus tard dans la saga. Dans Star wars : épisode 2 - L'Attaque des clones, nous découvrons comment Anakin et Padmé sont tombés amoureux, nous découvrons d'où viennent les soldats de l'Empire, et nous apprenons quelle est la cause des guerres de clones, comment elles ont éclaté et quel en est l'aboutissement. Tout cela nous dresse bien le décor pour le dernier volet de la saga.

    Propos recueillis par Clément Cuyer - Traduction de Camille Joubert

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