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    Le Top 50 du cinéma français

    Le magazine Première vient de publier la "Power liste" du cinéma français, qui recense les 50 personnalités les plus influentes.

    La Power liste du cinéma français vient de paraître. Comme l'an dernier, le magazine Première a dressé sont Top 50 du meilleur de la production française. Les personnalités ont été choisies parmi toutes les corporations du septième art, puis classées selon leur pouvoir d'influence artistique, financier et politique. La Power liste est inspirée des A-list américaines, qui elles sont établies par corporations : acteurs, actrices, réalisateurs...

    En tête de liste, on trouve trois familles de businessmen. La première place est attribuée à la fusion Vivendi Universal, et le président Jean-Marie Messier partage la première marche du podium avec ses lieutenants Ron Meyer, président d'Universal Studios, et Pierre Lescure, président du groupe Canal Plus.

    Le deuxième groupe de communication du monde occupe donc la première marche du podium, mais la partage avec Guy Verrechia. Le président d'UGC se positionne premier ex aequo grâce à son invention qui a révolutionné l'an 2000 : la carte illimitée.

    Deuxième, Luc Besson, comme l'an dernier. Le réalisateur est cette fois reconnu pour son savoir faire de producteur. Après le triomphe de Taxi 2 l'an dernier, il a lancé en septembre dernier Europa, sa propre structure de production et de distribution. Les premiers films maison viennent de remplir leur mission : Yamakasi et 15 août ont tous deux été des succès, particulièrement chez les ados pour le premier.

    Enfin troisième, Claude Berri. Premier l'an dernier, il garde toutefois une place très méritée sur le podium, en tant que producteur de la plus grosse production française de l'histoire du cinéma : le second volet d'Asterix lui coûtera en effet aux alentours de 300 millions de francs.

    Parmi les autres figures du classement, on note la quatrième place des frères Seydoux. Pour l'anecdote, l'an dernier ils étaient respectivement quatrième, pour Jérôme, qui dirige Pathé, et cinquième, pour Nicolas, qui dirige Gaumont. Hasard ou coïncidence, Première les a réuni cette année : fusion entérinée ? Les rumeurs font de plus en plus état d'une fusion Gaumont-Pathé, qui concernerait l'ensemble des activités des deux sociétés, et non plus seulement l'activité "salles", comme le prévoyait le projet initial de fusion au sein d'EuroPalaces.

    Parmi les belles progressions de l'année, on note plusieurs jolies performances. Le Goût des autres permet au duo Bacri-Jaoui d'occuper une meilleure place dans le Top 10, en passant de la dixième à la septième place. D'autres artistes figurent dans le classement, et surprise, la jeune génération semble avoir trouvé sa place. Sont ainsi classés José Garcia (15ème), Jamel Debbouze (16ème), Vincent Cassel (27ème), Samuel Le Bihan (34ème), François Ozon (48ème), Samy Naceri (49ème), Laetitia Casta (50ème).

    Côté business, c'est Jean Labadie qui fait un joli bond. Le président de Bac Majestic passe de la vingt-deuxième à la onzième place, grâce à la très riche année de son groupe. En 2000, Bac Majestic a grandi : Majestic a développé son pôle de salles, la création de Bac Distribution, dont Canal Plus détient 80% des parts, a permis d'augmenter le flux de films distribués, et enfin le groupe Bac Majestic est entré en Bourse. Pourtant, fait rare, Jean Labadie a gardé le contrôle du groupe. De quoi assurer la pérennité de la politique de programmation originale menée depuis une quinzaine d'année par Bac. Politique qui se poursuit essentiellement au sein de Mars Films, le labo de recherche du groupe, et à travers les accords privilégiés qu'a su instaurer Jean Labadie avec plusieurs personnalités du septième art, dont Harvey Weinstein pour Miramax ou Mel Gibson pour Icon Entertainement.

    F.M.L

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