Le 20e Festival ouvre ses portes aujourd'hui et fête dignement son anniversaire en proposant un programme de 113 films issus de dix-neuf pays parmi lesquels l'Allemagne, l'Australie, la Belgique, la Bulgarie, le Canada, le Danemark, les Etats-Unis, la France, l'Iran ou encore le Japon et le Venezuela. Avec 24 films, la Belgique se taille la part du lion de la sélection.
Les films allemands, américains, canadiens, français et britanniques sont également bien représentés. Courts métrages pour la plupart, ces films sont regroupés dans six programmes. Le Festival se signale par la place importante qu'il accorde aux films d'étudiants (deux des six programmes). Plus enclins à l'expérimentation, les films d'étudiants privilégient les formes hybrides, mêlant les différentes techniques de l'animation, des plus traditionnelles à l'infographie.
Pour cette 20e édition, seuls sept longs métrages ont été retenus : Heavy metal 2000 de Michael Coldewey et Michel Lemire (Canada/Allemagne), Il était une fois Jésus de Derek W. Hayes et Stanislav Sokolov (Russie/Grande Bretagne), Mes voisins les Yamada de Isao Takahata (Japon), Optimus mundus (un film collectif regroupant 21 pays), Cirkeline (Un anniversaire de souris) de Jannick Hastrup (Danemark), Hundhotellet (L'Hôtel des chiens) de Per Ahlin (Suède), et la dernière production Walt Disney Pictures, Cuzco, l'empereur mégalo de Mark Dindal (Etats-Unis).
Vingt ans, l'heure des bilans. Le Festival se tourne vers son passé et consacre des rétrospectives (au cinéma australien, et aux courts métrages d'animation de l'Américain d'origine hongroise George Pal) et des hommages (au Néo-Zélandais Len Lye). Il gratifie, par ailleurs, les festivaliers de trois "Spécial 20", des programmes résumant les deux décennies de la manifestation.
Bruxelles est un lieu d'échanges entre les professionnels de l'animation et les spectateurs. Dans le cadre des soirées "making of", quelques professionnels évoqueront les techniques d'animation, démonstrations à l'appui. Cette année, Bruxelles a invité Nick Ranieri, animateur principal de Cuzco, l'empereur mégalo et Karen Dufilho (Sparx), responsable de la recherche et du développement de Pixar, producteur de Toy Story et de Monsters Inc (fin 2001 sur les écrans américains).
Tourné vers la jeunesse, le rendez-vous belge de l'animation offre une sélection qui s'adresse aux cinéphiles en culottes courtes. Les plus jeunes se régaleront devant Eldorado, Dinosaur, Chicken run, quelques courts métrages, et, en avant-première, La Belle et le clochard 2, la dernière production en date de Disney. Bruxelles leur propose également de participer à des ateliers créatifs de dessin animé.
Le Festival accueille Anima 2001 (du 1er au 3 mars), les rencontres professionnelles du film d'animation. Le son et la musique seront au centre de ces entretiens qui réuniront, notamment, les compositeurs de films d'animation Normand Roger (Canada), Larry Sider (Grande-Bretagne), Serge Bresset (France). Les intervenants évoqueront leurs expériences dans le monde de l'animation. Ainsi Kim Keukeleire abordera son travail d'animatrice pour trois grands studios de l'animation mondiale Clayart, Will Vinton et Aardman. Anima 2001 réunira quelques-uns des animateurs belges parmi les plus actifs à l'étranger, et dressera un bilan des résultats de l'école belge dans le monde de l'animation.
Traditionnelle ou innovante, l'animation se dévore sous toutes ses formes à Bruxelles, le Festival qui, depuis vingt ans, réjouit petits et grands.
V.G
Auditorium du Passage 44
44, boulevard du Jardin botanique
1000 Bruxelles
Cinéma Nova
3, rue d'Arenberg
1000 Bruxelles
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