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    Vrai sous-marin atomique sur "K-19"

    Un véritable sous-marin nucléaire russe sera utilisé pour le tournage de "K-19", réalisé par Kathryn Bigelow avec Harrison Ford et Liam Neeson.

    Les producteurs d'Intermedia ne lésinent pas sur les moyens. Pour K-19 : The Widowmaker, le prochain film de Kathryn Bigelow (Strange Days), ils utiliseront un véritable sous-marin russe, ancien fleuron de la marine soviétique.

    Acheté au début des années quatre-vingt-dix par une compagnie finnoise et entreposé à Helsinki, le submersible avait été loué à une entreprise canadienne et utilisé comme attraction touristique jusqu'en 1998, année de la faillite de cette entreprise. Après cette banqueroute, le submersible U-484 était laissé à l'abandon dans un port de Floride.

    Réclamé sans succès par les autorités de Saint-Pétersbourg pour un retour au pays, le vaisseau était voué à la ruine à l'abri d'un vieux dock désert. Le sous-marin avait pourtant servi de 1968 à 1992 dans la marine soviétique : poussé par ses moteurs diesels, il transportait alors 80 hommes d'équipages et 4 missiles nucléaires.

    Grâce aux producteurs hollywoodiens, le sous-marin subira quelques réparations et remise à neuf à Tampa, en Floride, avant de prendre le chemin de l'Islande ou de la Nouvelle-Ecosse, potentiels lieux de tournage de K-19.

    Mis en scène par Kathryn Bigelow, K-19 : The Widowmaker (littéralement le faiseur de veuves) contera l'histoire vraie survenue en 1961 à un sous-marin soviétique. Gravement touché par une avarie de son réacteur nucléaire, le submersible se transformait rapidement en énorme menace nucléaire pour les océans alentours, mais également en détonateur militaire susceptible de provoquer une guerre mondiale entre les belligérants de la Guerre Froide. L'équipage du sous-marin avait dû mener une véritable course contre le temps pour éviter une telle explosion. Aux commandes du sous-marin, on retrouvera le capitaine Harrison Ford (Apparences) et son second Liam Neeson (Hantise).

    Un tournage sans doute difficile mais réaliste qui, éspérons le, ne tournera pas en naufrage cinématographique à l'image ce certaines productions aquatiques (Waterworld par exemple).

    Y.S. avec Reuters

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