Vous souvenez-vous de cette époque où un monstre de muscles est arrivé sur les écrans ? Après de petites apparitions sur l'écran, Arnold Schwarzenegger débarquait tous biceps sortis pour jouer un rôle brutal et sanglant : celui de Conan le barbare dans un film d'aventures éponyme réalisé par John Milius.
Conan le barbare est adapté des romans de fantasy de Robert E. Howard et raconte l'histoire d'un aventurier violent et ripailleur souhaitant se venger du cruel Thulsa Doom, responsable de la destruction de son village natal et de la mort de sa famille.
Accompagnée par la superbe musique de Basil Poledouris, cette basique histoire de vengeance prend un souffle épique grâce à la mise en scène inspirée de Milius et au charisme bestial de Conan, transmis par la carrure hors norme de son interprète, Arnold Schwarzenegger.
A l'époque, la mode des acteurs bodybuildés vient de (re)commencer avec la sortie de Rocky II et son Sylvester Stallone au corps bien plus travaillé que dans le premier film de la saga. Avec Conan le barbare qui met en valeur sa musculature, "Schwarzie" devient une star d'action et poursuit l'aventure en tournant deux ans plus tard Conan le destructeur et en apparaissant - malgré lui - dans Kalidor, la légende du talisman.
Nos pires films des années 80, de Mac et moi aux CradosConan sort fin mai 1982 aux Etats-Unis et la même année, à l'été, on trouve déjà Dar l'invincible, l'histoire d'un guerrier lui aussi peu vêtu mais capable de se changer en animal, qui connaîtra deux suites : Dar l'invincible 2 - La porte du temps (1991) et Dar l'invincible III - l'œil de Braxus (1996). Sorceress sort au mois de novembre, Dark Crystal en décembre et dès lors, c'est l'avalanche.
Rien qu'entre 1983 et 1985, sont notamment sortis par Hollywood Deathstalker, Hundra, Tygra, la glace et le feu, Krull, Kaine le mercenaire, Ladyhawke, la liste est longue ; ajoutez à cela les productions italiennes, britanniques et asiatiques et vous avez là un véritable filon mondial pour les films de fantasy et d'heroic fantasy.
Mais oubliez les copies et revoyez l'original, celui qui a tout lancé (avec Le dragon du lac de feu et Excalibur, sortis un an avant) et ne boudez pas votre plaisir devant les aventures guerrières de Conan le Cimmérien, monument du cinéma de fantasy !
Les films Conan le barbare ne sont pas exempts de Faux raccords :
*Cette mode n'est pas nouvelle puisqu'on pourrait classer les films Tarzan des années 30 avec Johnny Weissmuller ainsi que les nombreux films Hercule et Maciste des années 50 et 60 dans cette même veine.