Après s'être battu contre le Demorgogon dans Stranger Things, David Harbour est de retour en Père Noël bad-ass !
Dans Violent Night de Tommy Wirkola, l'acteur américain se glisse dans le costume de Saint Nicolas, le seul, le vrai, l'unique. Mais le père noël a perdu la foi...
Alors qu'il est en train de déposer des cadeaux au pied du sapin d'une famille aisée, un groupe de mercenaires entre par effraction et prend la famille en otage. Mais le Père Noël est dans la place et il va leur montrer que ce bon vieux Saint Nicolas a plus d’un tour dans sa hotte.
La bande-annonce de ce film d'action déjanté vient d'être dévoilée et promet de grandes scènes d'action au rythme des chants de Noël.
Il faut dire que le metteur en scène Tommy Wirkola est habitué à ce genre, on lui doit les deux opus de films de zombies Dead Snow, la relecture du conte des frères Grimm, Hansel & Gretel : Witch Hunters ou encore le film de SF avec Noomi Rapace, Seven Sisters.
A l'occasion du lancement de la bande-annonce, AlloCiné s'est entretenu avec le réalisateur qui nous confie s'être inspiré de Die Hard.
AlloCiné: D’où vous vient l’inspiration pour ce Père Noël bad-ass ?
Tommy Wirkola : Il y a un peu plus d’un an, les producteurs de la société 87North [NDLR: à qui l’on doit Bullet Train et Nobody] m’ont envoyé le script écrit par Pat Casey et Josh Miller (Sonic).
Universal Pictures France
J’ai tout de suite été intrigué car ils m’ont décrit le film comme Die Hard avec le Père Noël ! J’avais peur que le film soit too much et complètement délirant mais en fait tout est bien dosé, qu’il s’agisse de l’action, l’humour et l’émotion. C’est un film avec un gros cœur, un film familial. Je voulais vraiment que ce soit un film de Noël pour la famille en plus d’un pur divertissement et un film d’action.
Habituellement vous écrivez aussi vos films. Comment avez-vous ajouté votre marque de fabrique ?
TW: C’est le second film que je réalise sans l’avoir écrit au préalable, mais en lisant le script je savais que j’aurais pu l’écrire. Il y a cet humour noir et ce sens du rythme et de l’action qui me sont propres.
“Vous n’avez jamais vu le père noël comme ça”
Pour moi, c’est important de trouver la connexion émotionnelle avec un film et c’est ce que j’ai fait en focalisant l’attention sur la relation entre le père noël et la petite fille qu’il aide. C’est vraiment l’âme du film et c’est un élément essentiel pour tenter de bien ancrer ce film totalement déjanté. Le studio ne m’a jamais retenu et j’ai pu faire ce que je voulais avec les scènes d’action explosives. Vous n’avez jamais vu le père noël comme ça !
Universal Pictures France
Quel était votre rapport au Père Noël en tant qu’enfant ? Vos origines scandinaves ont-elles influencées le film ?
TW : Quand j’étais petit j’avais un peu peur du père noël qui était en fait, souvent, mon grand-père déguisé en ce personnage mystérieux. Je reconnaissais la voix de mon grand-père et je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait.
Bien sûr qu’il y a une influence scandinave, notamment de Norvège, d’où je viens. J’ai grandi dans la région où le père noël est supposé vivre; on vous dit qu’il vit dans le grand Nord de la Finlande. Forcément ça laisse des traces.
Pour Violent Night, je voulais que ce soit un père noël différent. Quand on fait sa connaissance dans le film il est déprimé car il sent que la magie de Noël a disparu, qu’il s’agit d’une opération de marketing pour vendre des produits. Il se rend compte que plus personne ne croit en lui et en Noël.
C’est donc un père Noël qui tente de retrouver sa foi et de la transmettre, à nouveau, aux autres. Grâce à cette petite fille il va retrouver sa force car elle croit vraiment en lui. De plus on va découvrir les origines du père Noël et j’y ai mis toute la mythologie Scandinave.
Un mélange entre James Bond et de John McClane
On va vous expliquer comment il est devenu une telle force de la nature, dans tous les sens du terme: ce mélange de James Bond et de John McClane.
Il y a notamment une scène de poursuite en moto des neiges comme vous n’en n’avez jamais vu, à part dans un James Bond et dans Die Hard 2. J’ai toujours été fan des motos des neiges et je me suis régalé en mettant en place cette scène qui décoiffe.
J’ai tenté de tourner au maximum en décors naturels dans le nord du Canada, à Winnipeg, où il fait encore plus froid que chez moi. On a un peu souffert vu les conditions météorologiques, mais ça a donné une atmosphère parfaite pour ce film.
Universal Pictures France
Pourquoi avoir choisi David Harbour pour incarner votre Père Noël ?
TW : C’était un choix naturel car c’est le vrai père noël ! (rires) Regardez son charisme, sa force physique et son sens de l’humour. Il s’est jeté à corps perdu dans ce film et il s’est entraîné comme jamais pour exécuter toutes les scènes d’action.
À un moment on voit le père noël mettre une grenade dans le pantalon d’un méchant. Cela fait parti d’une grosse scène d’action où le père noël se bat contre plus de 25 mercenaires avec des explosions et des cascades dans tous les sens. C’est à couper le souffle.
Tout ceci au rythme de chants de noël. Même si la bande musicale est très classique nous avons trouvé une collection version rock des chansons de noël que nous connaissons tous. Il y a notamment “Merry Christmas everybody” interprété par le groupe Slade dans les années 70.
Il y a également de nombreux clins d’œil à d’autres films de Noël qui devraient plaire aux fans du genre non ?
TW: Absolument, c’est un film avec pas mal d’easter eggs. Nous faisons référence notamment à des films comme: Maman j’ai raté l’avion, Le Sapin a les boules, Scrooge, La Vie est Belle et bien sûr Die Hard !
On sent déjà le potentiel pour une franchise. Est-ce que c’est envisageable ?
TW: Je suis encore en train de terminer le montage du film donc je ne me suis pas encore penché sur cette possibilité. Mais je suis certain que le studio y pense déjà.
De mon côté, je suis prêt à continuer les aventures de ce père noël bad-ass. J’espère que le public aimera notre film et que nous pourrons retourner dans le grand nord pour une suite.
Porté par David Harbour, John Leguizamo, Cam Gigandet, Edi Patterson, Alex Hassell et Alexis Louder, le long-métrage sort dans nos salles le 30 novembre.
