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    Incroyable mais vrai : Alain Chabat et Quentin Dupieux commentent des scènes absurdes de leur carrière
    Maximilien Pierrette
    Dans sa tête, la comédie parfaite rassemble l’écriture de Billy Wilder, le sens du détail de Bruno Podalydès, les répliques du Splendid, l’énergie colérique de Louis de Funès, le discours social de Chaplin, les références du Palmashow, le grand n’importe quoi des ZAZ et le chaos des Marx Brothers.

    "Incroyable mais vrai", "Réalité", "Wrong", "Didier"... Alain Chabat et Quentin Dupieux reviennent sur quelques scènes absurdes de leurs carrières respectives.

    Incroyable mais vrai, c'est l'histoire d'un couple qui emménage dans une maison où se trouve une drôle de trappe, sur laquelle il vaut mieux ne rien savoir du tout avant d'entrer dans la salle de cinéma. Mais c'est aussi le deuxième long métrage dans lequel Quentin Dupieux dirige Alain Chabat. Ou le troisième si l'on compte sa participation vocale à Au poste ! Voire le quatrième, avec Fumer fait tousser, présenté à Cannes et attendu d'ici la fin de l'année.

    Quoiqu'il en soit, ils étaient faits pour se rencontrer, eux qui maîtrisent la comédie et l'absurde comme peu d'autres en France. D'où cette idée de les faire revenir sur des scènes marquantes de leurs carrières respectives, de Wrong à Réalité en passant par Didier, en plus d'évoquer Incroyable mais vrai, attendu ce mercredi 15 juin en salles après un passage par le Festival de Berlin en début d'année.

    Incroyable mais vrai
    Incroyable mais vrai
    Sortie : 15 juin 2022 | 1h 14min
    De Quentin Dupieux
    Avec Alain Chabat, Léa Drucker, Benoît Magimel
    Presse
    3,5
    Spectateurs
    3,0
    louer ou acheter

    Neuvième long métrage réalisé par Quentin Dupieux, Incroyable mais vrai marque également ses retrouvailles avec Anaïs Demoustier (également dans Au poste ! et Fumer fait tousser) alors que Léa Drucker et Benoît Magimel font des débuts mémorables dans son univers : "Ça aurait pu arriver bien plus tôt", explique l'acteur dans le dossier de presse.

    "Il m'avait contacté il y a une douzaine d'années, après avoir vu La Fille coupée en deux de Chabrol. On avait eu une conversation non seulement pour me dire le bien qu'il pensait de ce film, mais aussi que mon personnage et mon jeu lui donnaient le sentiment que j'étais prêt pour tenter des choses un peu hors des clous. Ça m'avait fait très plaisir, même s'il ne m'avait rien proposé à ce moment-là."

    Ça n'était donc que partie remise pour le comédien, dans ce qu'Alain Chabat décrit comme le film "le plus linéaire" de son auteur, "qui ne passe pas par des entorses narratives, du genre briser le 4ème mur. J'aime énormément que justement, il s'accroche à son histoire, ne feinte jamais. Et ce, sans renoncer à son plaisir, ou plutôt qu'il aille vers d'autres." Une histoire à découvrir en salles donc.

    Journaliste : Maximilien Pierrette - Cadre : Constance Mathews - Montage : Ando Raminoson

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