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    5 pépites trop méconnues des années 1980
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Parfois lâchés par les studios, sorties confidentielles, problèmes de droits ou oeuvres inédites et rares... Certains films des années 1980 restent injustement trop méconnus. On répare le préjudice avec cinq sacrées pépites !

    Joker Films

    En juin dernier, nous vous avions proposé une petite sélection coups de coeur de cinq pépites américaines sous-estimées ou trop méconnues des années 1990, passées sous le radar pour diverses raisons : sorties confidentielles et / ou films jugés pas assez grand public; films mal vendus par les équipes marketing des studios; calendrier de sortie malheureux parce qu'en concurrence frontale avec un rouleau compresseur du Box Office. Ou, plus simplement encore, des oeuvres jugées un peu trop hâtivement comme mineures, sous-estimées à l'époque de leur sorties, que le temps s'est parfois chargé de réévaluer. Mais pas toujours.

    L'idée vous ayant visiblement intéressé, on joue les prolongations ! Cette fois-ci, on remonte un peu plus le cours du temps en nous arrêtant sur la décennie des années 1980; une période sans doute encore plus riche.

    Voici donc cinq oeuvres très chaudement recommandées, parfois rares ou inédites (en tout cas sur support physique dans nos contrées), qui brassent des genres différents. Des oeuvres très méconnues du grand public, qui méritent dans tous les cas à minima un visionnage... En attendant vos retours dans les commentaires sur cette sélection !

    Héros ou salopards (1980)

    A la fin de la seconde guerre des Boers (1899-1902), qui oppose l'empire britannique aux républiques Boers (l'État libre d'Orange et la république sud-africaine du Transvaal), trois officiers australiens membres de l'unité des carabiniers Bushveldt (infanterie montée) sont traduits en cour martiale. Lorsque le capitaine de leur unité tombe dans une embuscade et est tué par les Boers, ces trois soldats, menés par le lieutenant Harry "Breaker" Morant, cherchent à se venger.

    Capturant un Boer portant la veste du défunt capitaine, celui-ci est immédiatement passé par les armes en représaille. Ce meurtre et la disparition d'un missionnaire allemand conduisent à l'arrestation des trois soldats. Lord Kitchener, qui commande les troupes britanniques dans cette guerre, espère achever la Seconde Guerre des Boers par une conférence de paix. Il utilise donc le procès du lieutenant Morant et les deux autres pour montrer sa volonté de juger ses propres soldats fermement, ayant outrepassé les règles de la guerre.

    Mais l'affaire est compliquée, car il s'agit d'une mise en accusation de meurtre par des soldats en service actif. Et on ne laisse qu'une seule journée à l'avocat de la défense, le Major Thompson, pour se préparer à sauver la vie de ses clients...

    Pact Productions / 7 Network

    L'Australie a révélé de très grands réalisateurs, comme Peter Weir ou George Miller, pour ne citer que les plus connus. En 1980, il a fallu compter sur Bruce Beresford, avec son extraordinaire film Héros ou salopards. Car cette oeuvre est l'un des très rares, sinon la seule, à être intégralement consacrée à l'épisode de la guerre des Boers (un mot hollandais qui signifie "paysans").

    Voici la bande-annonce du film...

    Une guerre terrible qui reste très méconnue par le grand public. Porté notamment par le formidable et regretté comédien britannique Edward Woodward sous les traits du lieutenant Morant, avec un casting restant 100% australien, et une somptueuse photographie signée par le chef op' réputé Donald McAlpine, cette authentique histoire est considérée comme l'une des affaires les plus iniques des annales de l'Histoire de la justice militaire. Aujourd'hui, Harry Morant est devenu une figure populaire en Australie.

    Le film fut cité à l'Oscar du Meilleur scénario en 1981. L'acteur Jack Thompson, qui campe l'avocat, remporta le Prix du Meilleur acteur dans un second rôle au festival de Cannes en 1980, tandis que le film concourait pour la Palme d'or. Par ailleurs, le film obtint 10 récompenses décernées par l'Australian Film Institute, parmi lesquelles celle de Meilleur réalisateur pour Bruce Beresford, celle de Meilleur film et Meilleur scénario.

    En dépit de ces couronnes de lauriers, le film reste malheureusement trop largement méconnu chez nous. Car Héros ou salopards est une vraie rareté : à notre connaissance, il n'est jamais sorti en DVD (sauf en dvd zone 1) ni même en Blu-ray chez nous. Et n'est pas prêt de l'être. Si un éditeur pouvait se pencher sur la question...

    C'est un très grand film, historiquement passionnant qui plus est. Les Boers étaient en effet les vrais inventeurs des tactiques de guérilla dans un conflit. Tout comme c'est l'occasion de battre en brèche une idée reçue par le grand public : les premiers camps de concentration n'ont pas été construits par les nazis, mais bien par les britanniques, pour y interner dans des conditions effroyables les populations civiles boer et indigène.

    Utu (1983)

    En 1995, le cinéaste néo-zélandais Lee Tamahori, né d'un père maori, frappa très fort avec son premier long métrage en tant que réalisateur, le puissant et terrible L'âme des guerriers. Un portrait sans complaisance du peuple maori, dont les conditions de vie se sont détériorées à force d’être engloutis par une culture dite "civilisée". Une oeuvre qui avait la vigueur d'un sacré uppercut, d'une grande violence.

    Mais c'est oublier un peu vite que, une décennie plus tôt, un autre cinéaste néo-zélandais frappa aussi fort avec un pur chef-d'oeuvre : Utu, de Geoff Murphy. Le lien entre les deux n'est d'ailleurs pas artificiel : Lee Tamahori fut premier assistant réalisateur sur le film de Murphy.

    Utu, c'est l'histoire de Te Wheke, un éclaireur des troupes coloniales britanniques, qui retrouve sa tribu massacrée par l'armée pour laquelle il travaille. Trahi et fou de douleur, il jure de se venger et d'infliger le même châtiment - UTU - aux Pakehas (les Néo-Zélandais d'origine européenne). Et ce châtiment sera terrible pour l'envahisseur...

    Ci-dessous, la bande-annonce du film..

    Figure importante de la nouvelle vague de réalisateurs néo-zélandais qui a émergé dans les années 70, Geoff Murphy réalisa consécutivement trois films : le road movie Goodbye Pork Pie en 1981, Utu en 1983, et un film post-apo, Le Dernier survivant, en 1985.

    Dans ce récit plongeant ses racines dans un passé colonial éminemment douloureux, puissante et brutale fresque historique, western aux paysages hypnotiques, spectaculaire sans jamais se départir d'un souffle lyrique et intimiste, poignant, Murphy dirige de main de maître son acteur principal, l'incroyable Anzac Wallace, intrépide chef de guerre maori au moko (tatouage traditionnel) lui couvrant intégralement le visage. Une performance de Wallace d'autant plus remarquable qu'il n'était, à cette époque, même pas acteur, mais "simple" syndicaliste.

    Utu fut un des plus grands succès du cinéma néo-zélandais. A l'époque, son budget de 3 millions $ (environ 30 millions $ aujourd'hui) en faisait la production la plus chère de l'histoire du pays. Il fut d'ailleurs le tout premier film néo-zélandais à être présenté au Festival de Cannes en sélection officielle. Après sa sortie en Nouvelle-Zélande, le film fut remonté et distribué dans le monde dans une version plus courte, notamment aux Etats-Unis, pour sa sortie en 1984.

    Joker Films

    Mais le destin de Utu fut salement cabossé. Le film eut beau être adoubé par une partie de la Critique, notamment par l'équipe de feu le magazine Starfix dans lequel Nicolas Boukhrief ne tarissait pas d'éloges sur le film, Utu est resté durant plus de 30 ans invisible, notamment en raison de problèmes de droits. Et fut même gravement mutilé et menacé de disparition : pour faire leur propre version, les producteurs de l'époque avaient utilisé le négatif original, et non pas une copie...

    Après un très long et coûteux travail de restauration auquel fut associé Geoff Murphy, qui a remonté Utu dans une version bien plus conforme à son souhait de départ, le film a été présenté dans la section Cannes Classic en 2017, et accompagné d'une ressortie -certes limitée- en salle chez nous, qui n'a malheureusement attiré que 1330 spectateurs...

    C'est dire s'il reste encore du travail pour évangéliser les foules autour de ce fabuleux film, assurément le meilleur de son réalisateur, hélas décédé en 2018 à l'âge de 80 ans. Au moins aura-t-il eu la satisfaction de voir son chef-d'oeuvre sauvé de l'abîme et de l'oubli. Une oeuvre qui fit beaucoup pour révéler tout un pan de la culture maorie et le douloureux passé colonial de l'île, que beaucoup à l'époque ignoraient ou se refusaient à admettre.

    Repo Man (1984)

    Cinéaste britannique culte de l'underground, Alex Cox a connu son heure de gloire dans les années 1980. Si sa carrière s'est depuis pas mal éclipsé et qu'il est désormais un peu passé de mode, il nous avait livré quelques furieuses pépites. Comme Sid & Nancy en 1986; sans doute son plus fameux film. Un biopic dans lequel Gary Oldman incarnait Sid Vicious, membre du groupe de punk rock légendaire Les Sex Pistols. Tout à la fois touchant et provoquant, le comédien incarnait à la perfection le second bassiste éphémère du groupe musical, emporté par son comportement auto destructeur.

    Mais c'est son tout premier film que l'on évoquera ici : Repo Man. Mélange de Science-Fiction, de comédie avec un zeste de Punk Rock, Repo Man relate l'histoire d'Otto Madox (formidable Emilio Estevez), jeune punk désoeuvré ayant perdu son job et sa petite amie. Perdu, le jeune homme erre dans Los Angeles et fait la connaissance de Bud (Harry Dean Stanton) qui lui propose de travailler pour lui. Désormais, Otto est un Repo Man, c'est-à-dire un repreneur chargé de récupérer les voitures impayées, y compris bien entendu de manière musclée...

    Revoici la bande-annonce...

    Humour, chargement radioactif garanti 100% technologie Alien et bande-son démente à base de Iggy Pop, Black Flag, Suicidal Tendencies, The Plugz et The Circle Jerks, Repo Man n'a malheureusement tenu qu'une semaine à l'affiche dans les salles américaine... C'est dire à quel point Universal Pictures ne croyait pas du tout au film d'Alex Cox.

    La BO du film a beaucoup contribué à faire connaître le film, au point qu'il bénéficia d'une ressortie en salle sur une combinaison limitée, lui permettant d'obtenir un très modeste succès. Oeuvre culte pour certains / certaines, elle n'en reste pas moins très méconnue par une large partie du public. Une bonne raison pour réparer ce préjudice !

    Tant qu'à évoquer le cinéaste, on glissera aussi quelques mots sur une autre pépite de sa filmographie, toute aussi largement méconnue : Walker. Sorti en 1987, basé sur un solide script signé par le grand Rudy Wurlitzer, à qui l'on doit notamment la merveilleuse histoire du Pat Garrett et Billy The Kid de Sam Peckinpah, Walker évoque l'histoire authentique de cet américain qui s'empara du pouvoir avec son groupe de mercenaires, en faisant un coup d'état au Nicaragua, à la fin du XIXe siècle.

    Ci-dessous, la bande-annonce...

    Tourné avec le soutien des révolutionnaires sandinistes au Nicaragua à l'époque, Walker est plein d'étranges anachronismes totalement assumés par le cinéaste, pensés comme un écho à la situation politique que traversait le pays dans les années 1980, avec l'interventionnisme américain. Porté par un magnifique Ed Harris dans le rôle-titre, et une BO signée Joe Strummer, c'est vraiment un film à découvrir si vous ne l'avez jamais vu. Le très gros échec du film a d'ailleurs durablement plombé la carrière d'Alex Cox.

    For All Mankind (1989)

    Un documentaire ? Et pourquoi pas ?! Le 21 juillet dernier était le 52e anniversaire du succès de la mission Apollo 11, qui marqua l'achèvement du programme spatiale initié par la NASA et le président Kennedy, visant à envoyer les américains sur la Lune avant la fin de la décennie des années 1960.

    L'histoire de la conquête spatiale et des missions Apollo a depuis très largement été illustrée sur petit comme grand écran, avec de nombreuses oeuvres solides. Citons, dans une poignée d'exemples, Apollo 13 évidemment; l'excellente série De la Terre à la Lune diffusée à l'époque sur HBO; le tout récent et formidable Apollo 11, sorti en 2019 et projeté sur écran IMAX.

    On peut même inclure les oeuvres évoquant les théories conspirationnistes ou dystopiques comme le très solide Capricorn One de Peter Hyams; le remarquable faux documentaire Opération Lune en 2002, qui revient sur l'idée que l'administration américaine ait voulu se couvrir d'un éventuel échec de la mission Apollo 11 en réalisant en studio, avec l'aide de Stanley Kubrick, des images des premiers pas de l'Homme sur la Lune. Plus récemment, Apple a diffusé l'excellente série For All Mankind, qui évoque l'idée que la course spatiale n'a jamais pris fin et reste largement devancée par les russes.

    Si le documentaire For All Mankind dont on parle possède le même titre, il ne joue pas du tout dans le même registre. Sans doute le plus extraordinaire documentaire jamais consacré au sujet, cité à l'Oscar en 1990, For All Mankind est le fruit d'un phénoménal travail de sélection au sein des archives de la NASA réalisé par Al Reinert, considéré à juste titre comme un des meilleurs spécialistes sur le sujet. Il a notamment travaillé sur la série De la Terre à la Lune.

    For All Mankind retrace l'histoire des missions "Apollo", uniquement à partir d'images d'archives de la NASA. Mais il y a plus : la force des images réside notamment en ce que chaque équipe des missions Apollo embarquait une petite caméra pour se filmer et filmer leurs découvertes, quand ce n'étaient pas les astronautes eux-mêmes qui embarquaient leurs propres caméras. Le résultat ? Des plans pour certains tellement beaux qu'ils en deviennent irréels. Ou presque.

    Au lieu de se concentrer seulement sur les faits, Al Reinert a cherché à évoquer les aspects humains de cette extraordinaire odyssée. Racontée par les astronautes eux-mêmes qui se sont succédés au gré des missions et rapportèrent leurs petits films, ils se souviennent et commentent les images, qu'ils ont eu le privilège de voir, de vivre, au nom de l'Humanité : For All Mankind.

    Voici un petit extrait du documentaire; malheureusement pas d'une grande qualité technique...

    Dégraissé jusqu'à l'os (il dure à peine 1h19), porté par une musique élégiaque et hypnothique spécialement composée par Brian Eno qui a depuis fait le tour du monde (et réutilisée à maintes reprises, notamment par Steven Soderbergh dans Traffic), For All Mankind se paye même le luxe de proposer des séquences pas loin d'être bouleversantes.

    Pas étonnant que Christopher Nolan place très haut dans son panthéon personnel ce documentaire d'Al Reinert, dont on se doute qu'il a dû le revoir avant de mettre en boîte Interstellar. Si vous n'avez qu'un seul documentaire à voir sur ce sujet, For All Mankind s'impose comme une évidence.

    Le (grand) malheur, c'est qu'aucun éditeur français n'a encore jugé bon de sortir cette pépite en DVD ou même en blu-ray, contraignant les plus anglophiles à se tourner vers l'import. Ca fait quand même beaucoup de peine...

    Matewan (1987)

    Acteur (on a notamment pu le voir dans Malcolm X de Spike Lee), scénariste (on lui doit entre autre le script du génial Hurlements de Joe Dante) et réalisateur, John Sayles a toujours cultivé, tout au long de sa carrière, une vraie singularité dans ses choix, préservant farouchement une certaine indépendance artistique... Et les difficultés de financement qui vont souvent avec.

    Réalisateur plutôt rare et assez méconnu en France, son dernier coup d'éclat remonte à 1996, avec son formidable film Lone Star, dans lequel un shérif tentait d'élucider un meurtre 37 ans après les faits. Voilà déjà une jolie recommandation.

    Mais on se penchera avant tout sur une oeuvre très rare sortie en 1987 : Matewan. Colossal bide au Box Office, présenté à la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes en 1987, Matewan mérite plus que largement un visionnage, d'autant que le film est devenu invisible chez nous; pas même disponible sur support physique... A moins de vous tourner vers l'import.

    Voici la bande-annonce...

    Sorte de prolongement idéal au grand film Traître sur commande de Martin Ritt (dans lequel au passage Sean Connery trouve rien de moins qu'un de ses meilleurs rôles...), Matewan a en commun l'évocation des terribles conditions de vie des mineurs au début du siècle, aux Etats-Unis.

    Histoire authentique, Matewan déroule son intrigue en mai 1920, dans le comté de Mingo, en Virginie Occidentale. Un contingent de l'agence Baldwin-Felts Detective arriva par le train du matin afin d'expulser des familles de mineurs qui vivaient à la périphérie de Stone Mountain Coal Camp, le site d'extraction minière.

    Ces sinistres hommes de main, mandatés par la société exploitant les mineurs payés une misère, trouvèrent sur leur chemin Sid Hatefield, le shérif de la ville. Natif de la région et sympathisant des revendications des mineurs de la United Mine Workers of America (UMWA), implantée dans les mines de charbon du Sud de la Virginie-Occidentale, Hatefield s'interposera dans une escalade de violences qui culmineront avec ce que l'on a appelé "la bataille de Matewan".

    Un terrible prélude qui débouchera plus tard sur un soulèvement général des mineurs de la région en 1921; année au cours de laquelle une armée de 10.000 d'entre eux s'opposa à 3000 hommes de loi, briseurs de grève et soldats. Connu sous le nom de "bataille de Blair Mountain", ce fut le plus grand soulèvement de travailleurs dans l'Histoire des États-Unis, et le plus grand soulèvement armé depuis la guerre de Sécession. C'est dire l'importance sociale et politique de l'événement.

    Cinecom Entertainment Group

    C'est avec ce film que, sous les traits de Joe Kenehan, le syndicaliste envoyé par la UMWA pour fédérer les mineurs, le toujours solide Chris Cooper fit ses débuts devant la caméra. Il est largement épaulé par un sensationnel casting, au milieu duquel on trouve James Earl Jones, Mary McDonnellBob Gunton (souvenez-vous, le sadique directeur de la prison de Shawshank dans Les Evadés !), et un formidable David Strathairn, que vous avez notamment pu voir récemment dans le multi oscarisé Nomadland. Dans Matewan, c'est lui qui incarne le shérif Hatefield.

    Sublimé par une magnifique photo signée par le très grand chef op' Haskell Wexler, deux fois oscarisé, qui affiche sur son tableau de chasse des films comme Vol au-dessus d'un nid de coucou, Conversation secrèteDans la chaleur de la nuit ou En route pour la gloire; tourné pour moins de 4 millions $ en sept semaines, politiquement engagé, Matewan est un film très fort et émouvant, aussi rare que précieux. Un témoignage essentiel sur la sanglante Histoire de la lutte des travailleurs et ouvriers américains pour leurs droits.

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