Note d’attention : ce classement est basé sur les notes des internautes AlloCiné. Seuls les films ayant minimum 500 votes ont été pris en compte dans ce top.
1- La sagesse de la pieuvre
Improbable et captivant, La Sagesse de la pieuvre est un film documentaire réalisé par Pippa Ehrlich et James Reed qui raconte l’histoire d’une amitié insolite et d’une confiance inattendue entre un cinéaste, Craig Foster, et une pieuvre sauvage d’Afrique du Sud.
L’homme, plongeant pour s’évader, y décrit l’impact et le rôle de mentor que l’animal a tenu pour lui, lui enseignant une leçon sur la fragilité de la vie et le lien de l’humanité avec la nature. Dix ans de réalisation pour un an dans la courte mais riche vie d’une créature mystérieuse dévoilant les secrets de son monde sous-marin méconnu. D’une profondeur touchante, La sagesse de la pieuvre remporte en 2021 l’Oscar du meilleur film documentaire.
2- Klaus
Pire élève de son école de facteurs, Jesper est envoyé à Smeerensburg, une île enneigée du Cercle arctique où les habitants n’échangent ni mots, ni lettres. Sur le point de tout quitter, il se lie pourtant d’amitié avec Alva, l’institutrice du village et rencontre le mystérieux et imposant Klaus, un menuisier solitaire dont le chalet est rempli de jouets artisanaux. Débute alors une aventure glacée, pleine de cœur, d’humour et de magie.
Premier long métrage d’animation original de Netflix, Klaus incarne l’esprit de Noël à la perfection. Avec lui, on retourne aux fondamentaux : une animation en 2D d’une beauté immaculée et un conte éternel revisité et rafraîchi, donnant un nouveau souffle à une légende des plus universelles.
3- Le Garçon qui dompta le vent
Inspiré de l’histoire vraie de William Kamkwamba et adapté de son roman autobiographique, ce film retrace le parcours d’un jeune garçon du Malawi qui, à l’âge de 13 ans, alors contraint d’abandonner l’école, construit une éolienne avec les moyens du bord pour sauver sa famille et son village de la famine et de la sécheresse.
Premier film de l’acteur britannique Chiwetel Ejiofor, Le Garçon qui dompta le vent est une œuvre essentielle et touchante, mettant en avant une réalité sociale, économique et politique précaire bien réelle. Mais le long métrage est surtout une ode à la vie et à l’espoir qui, sur fond d’imagerie sublime, ne peut qu’éveiller les consciences avec émotion et intelligence.
4- Les Sept de Chicago
Août 1968, Chicago. Une manifestation organisée en marge de la Convention nationale démocrate fait face à une répression policière forte et tourne à l’affrontement. Ses organisateurs, surnommés les “Chicago Seven”, sont alors poursuivis par le gouvernement et accusés de conspiration. Les Sept de Chicago revient ainsi sur cette affaire historique qui a défrayé la chronique.
Véritable plongée au cœur d’une injustice sans nom, le film met en lumière l’évidente corruption du système judiciaire américain. Casting prestigieux et narration tourbillonnante, ponctuée de dialogues rythmés et justes : c’est là la marque de fabrique d’un Aaron Sorkin (The Social Network, A la maison blanche) au sommet.
5- Les Mitchell contre les machines
Famille dysfonctionnelle et peu soudée, les Mitchell voient leur road trip perturbé par une rébellion technologique mondiale faisant de nos appareils électroniques quotidiens adorés des ennemis redoutables. En plus de devoir faire face à leurs problèmes personnels, ils doivent désormais s’unir pour sauver le monde.
Film d’animation coloré et délirant, au rythme effréné et aux actions folles, Les Mitchell contre les machines enchaîne les rebondissements mais pas que. Avec ses personnages attachants et son histoire émouvante, le film excelle dans l’émotion, la vraie. Mêlant les bons et mauvais côtés de la technologie sans vraiment la critiquer, il bénéficie en outre d’une belle morale… et de nombreuses et géniales références cinématographiques !
6- Beasts of No Nation
En Afrique, un jeune orphelin nommé Agu se retrouve au cœur d’une guerre civile qui fera de lui un enfant soldat, embrigadé de force dans l’armée rebelle d’un commandant charismatique assoiffé de sang. Adapté d’un roman homonyme et mis en scène par Cary Joji Fukunaga, Beasts of No Nation est un film coup de poing à la réalisation puissante et à l’interprétation exceptionnelle.
Si Idris Elba y est phénoménal, l’on y découvre le jeune Abrahama Attah, d’une justesse innée, remarquable pour un premier rôle, ici principal. Les critiques ne tarissent pas d’éloges sur ce film émouvant, brutal et engagé qui s’attarde sur une triste réalité qu’aucun enfant (ni adulte) ne devrait connaître, et qui reste gravé dans les mémoires, pour le meilleur et pour le pire.
7- 13 Novembre: Fluctuat Nec Mergitur
Réalisé par Jules et Gédéon Naudet
13 Novembre: Fluctuat Nec Mergitur relate de façon chronologique les terribles attaques terroristes survenues à Paris le 13 novembre 2015. Ce documentaire en trois parties dévoile l’horreur glaçante d’un véritable drame humain et donne la parole à celles et ceux qui l’ont vécu : des témoignages déchirants et pénibles à entendre, pourtant d’une importance nécessaire.
Entre courage et peur, mort et vie, tout est dit. Accompagné de la devise latine de la ville de Paris, “Fluctuat Nec Mergitur” – signifiant “Battu par les flots, mais ne sombre pas” –, le film est un dur reportage, touchant et inoubliable dont on ressort bouleversé et certainement changé.