En une semaine, James Mangold a attiré 402 917 spectateurs dans les salles françaises avec Le Mans 66. C'est certes moins bien que les deux spin-off sur Wolverine qu'il a réalisés, mais mieux que 3h10 pour Yuma dans lequel il dirigerait, déjà Christian Bale. Pour ses retrouvailles avec l'acteur, le cinéaste américain le fait descendre de cheval pour lui confier les commandes des bolides que pilote Ken Miles tout au long de ce récit qui brille aussi bien par son casting que la mise en scène et le montage des séquences de courses. À tel point que, saisis par la façon dont le long métrage parvient à nous faire ressentir la vitesse, nous nous demandons très vite comment lesdites séquences ont été conçues. Et c'est un making-of qui nous en apporte la réponse en images.
Si Le Mans nous procure une sensation de vitesse et de réalisme, c'est donc parce que James Mangold et ses équipes ont valorisé, au maximum et non sans quelques trucages (les voitures qui ralentissent pour donner l'impression d'être doublées), les prises de vues sur le plateau et non les fonds verts. Assez pour renforcer cette plongée dans les années 60.