Aujourd’hui quelque peu réhabilitée, la trilogie prequel n’en demeure pas moins une déception dans l’imaginaire collectif des fans de Star Wars. Malgré les critiques, le réalisateur George Lucas a toujours défendu sa prélogie et le vingtième anniversaire de La Menace Fantôme lui a permis de nouveau de s’exprimer sur "l’échec" (relatif, puisque les films ont été des succès commerciaux) de ses trois films.
Les films ont été conçus pour des enfants âgés de 12 ans. Je l’ai dit dès le départ et lors des interviews que j’ai accordées au moment de la sortie d’Un nouvel espoir. Mais la saga est devenue tellement populaire que les gens l’ont oublié. Quand j’ai réalisé La Menace fantôme, vingts ans s’étaient écoulés. Si vous aviez dix ans au moment où les premiers films sont sortis, vous en aviez donc trente quand vous avez découvert La Menace fantôme. Et vous n’étiez donc plus un enfant. (...) Et c’est selon moi la principale raison des critiques à l’encontre des Episodes I, II et III.
Centrée sur la jeunesse d’Anakin Skywalker, de son enfance jusqu’à son basculement du côté obscur, la prélogie avait été en effet vivement critiquée par les spectateurs pour son côté enfantin, à l'image du tristement célèbre Jar Jar Binks, mis ensuite en retrait des intrigues de L’Attaque des Clones et de La Revanche des Sith sous la pression des fans. Préalablement évincés des nouveaux épisodes Star Wars produits par Disney, les films ont finalement été rattachés au reste de la franchise, avec notamment l’apparition surprise de Dark Maul à la fin de Solo.
Star Wars IX : L’Ascension de Skywalker, l’ultime opus de la troisième trilogie, sortira sur nos écrans le 18 décembre prochain.