Dans Johnny English contre-attaque, aujourd'hui en salles, Rowan Atkinson retrouve une troisième fois le rôle du plus gaffeur des agents secrets, dernier espoir des services secrets britanniques au lendemain d'une cyber-attaque. Pour lui donner la réplique, l'actrice Olga Kurylenko, qui effectue un savoureux grand écart dix ans après son rôle de James Bond Girl dans Quantum of Solace. AlloCiné l'a rencontrée.
AlloCiné : Il y a dix ans, presque jour pour jour, vous incarniez une James Bond Girl dans "Quantum of Solace". Aujourd'hui, vous êtes le premier rôle féminin de "Johnny English contre-attaque", une parodie de l'agent 007...
Olga Kurylenko : Oui, c'était drôle de faire ça après avoir été une James Bond Girl. C'était un peu comme si je refaisais James Bond mais, cette fois, avec de l'humour ! Et puis j'adore les comédies, c'était mon rêve de jouer dans ce type de film !
En plus d'être une comédie très portée sur l'absurde, "Johnny English contre-attaque" vous a donné l'occasion de faire pas mal de cascades...
J'adore les cascades, dès qu'il y en a, je demande comment faire ! Bon, dans ce film, je n'en fais pas énormément, elles ne sont pas très difficiles, ce n'est pas comme le vrai James Bond. Mais même les petites choses, je me suis amusée avec... J'ai une arme, je conduis des voitures, je me bats avec des méchants, il y a un peu de tout !
Vous étiez fan de Rowan Atkinson avant de tourner dans ce film ?
J'adore le personnage de Johnny English, j'étais fan dès que le premier film est sorti. Et j'étais fan de Rowan, avec Mister Bean... Pour moi, c'est un nouveau rêve qui est devenu réalité de travailler avec ce monstre de la comédie !
Travailler avec Rowan Atkinson, c'est comment ?
Il n'y en a pas beaucoup des acteurs comme lui, c'est l'un des seuls dans son genre, il est vraiment différent des autres ! Il est reconnaissable par ses expressions, son physique. Son visage est vraiment particulier, la façon dont il joue avec ses sourcils, ses yeux, sa bouche, et puis évidemment sa posture. Je l'observais tout le temps.
Très souvent, j'étais derrière le combo, et je regardais, même si je n'étais pas impliquée. Ce n'est pas tout le temps comme ça ! Normalement, sur un film, je pars souvent me reposer quand je ne tourne pas, mais avec lui, je voulais voir comment il faisait certaines scènes tellement il est intéressant. Le texte est quand même très précis, mais lui, il improvise avec ses expressions. La même scène, il peut la faire de dix manières différentes. Il cherche, il change la manière dont il va jouer certaines scènes. Et ça, c'est incroyable à regarder !
Propos recueillis par Clément Cuyer à Londres, le lundi 10 septembre 2018
La bande-annonce de "Johnny English contre-attaque" :