Luc Besson et son Valérian peuvent y trouver quelque réconfort : c’est tout l’été 2017 qui a du plomb dans l’aile. C’est bien simple : pour trouver un box-office aussi maussade, il faut remonter à 2006. La saison n’avait généré que 3,7 milliards de dollars de recettes dans le monde entier, contre 3,8 milliards en 2017. Une chute de 14,6% par rapport à l’été précédent, précise Variety.
Hormis quelques exceptions ponctuelles comme Wonder Woman, Moi, moche et méchant 3, Dunkerque, Spider-Man: Homecoming ou encore Les Gardiens de la Galaxie 2, les principaux films qui devaient remplir les poches des grands studios se sont défilés. Au cimetière des blockbusters de l’été 2017, près de la tombe de Valérian, on trouve celles de Transformers: The Last Knight, Le Roi Arthur: La Légende d’Excalibur, Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar, La Tour sombre, La Momie et Baywatch – Alerte à Malibu.
Résultat des courses, l’année 2017 affiche une regrettable chute de ses recettes de 6,5% par rapport à l’année précédente. De quoi faire grincer les dents des patrons de studios partout dans le monde après six premiers mois encourageants. Mais ce n’est pas encore fini : Ça, Justice League, Blade Runner 2049, Thor: Ragnarok et – bien sûr – Star Wars – Les derniers Jedi peuvent encore aider le bilan de l'année à se redresser.
Si la déroute se confirme, il faudra que l’industrie cinématographique mondiale s’interroge sur sa production et sur les attentes des spectateurs, pour leur soumettre une offre mieux adaptée. Est-ce la fin de la suprématie du blockbuster ? Probablement pas, puisque les films de superhéros continuent à plaire. Mais peut-être est-il temps de proposer de nouvelles recettes à un public dont l’intérêt semble s’émousser.
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