Quatre ans après son premier long métrage américain (Stoker), Park Chan-wook retrouve sa Corée du Sud natale avec Mademoiselle, un thriller présenté en Compétition au dernier Festival de Cannes. Dans ce vaudevile aux tons érotiques (adapté du roman Du bout des doigts de Sarah Waters), le cinéaste met en scène un jeu de séduction entre une servante, la maîtresse japonaise qui l’emploie et l’escroc dont elle est éprise.
Comme à son habitude, le réalisateur d’Old Boy ou encore Thirst, ceci est mon sang parvient à créer une situation d’angoisse absolue mêlée à une esthétique léchée via cette histoire qu’il a transposée du Londres des années 1860 à la colonisation japonaise en 1930. Deux époques ayant en commun le fait d'être des périodes charnières de l'Histoire où traditions et modernité se sont côtoyées.
Mademoiselle de Park Chan-wook est à découvrir au cinéma dès le 1er novembre.