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    Casablanca ce soir sur Arte : avion en carton, Humphrey Bogart bougon... Tout sur le chef-d'oeuvre de Michael Curtiz !

    A l'occasion de la diffusion de Casablanca ce soir sur Arte, voici 5 choses à savoir sur le chef-d'oeuvre de Michael Curtiz, emmené par Ingrid Bergman et Humphrey Bogart.

    De quoi ça parle ?

    A Casablanca, pendant la Seconde Guerre Mondiale, le night-club le plus couru de la ville est tenu par Rick Blaine, un Américain en exil. Mais l'établissement sert également de refuge à ceux qui voudraient se procurer les papiers nécessaires pour quitter le pays. Lorsque Rick voit débarquer un soir le dissident politique Victor Laszlo et son épouse Ilsa, quelle n'est pas sa surprise de retrouver dans ces circonstances le grand amour de sa vie...

    Ça passe quand ?

    Ce dimanche 30 août à 20h45 sur Arte.

    1. Si l'utilisation du terme "chef-d'oeuvre" est souvent galvaudée, il n'en est rien quand il s'agit de parler de Casablanca. En effet, le film de Michael Curtiz, sorti sur les écrans en 1942, arrive en 2e place du classement des 100 meilleurs films de tous les temps selon l'American Film Institute (AFI), juste derrière le Citizen Kane d'Orson Welles, sorti un an plus tôt.

    => Voir les autres chefs-d'oeuvre, selon l'AFI

    2. Un chef-d'oeuvre certes, dont le tournage aura été quelque peu chaotique. Marié à l'époque à Mayo Methot, Humphrey Bogart subissait régulièrement les foudres de son épouse, persuadée qu'il entretenait une liaison en dehors des plateaux avec sa partenaire Ingrid Bergman. Cette dernière a donc dû composer avec une co-vedette particulièrement tendue et stressée. Vous en conviendrez, ces petits désagréments n'altèrent en rien l'alchimie à l'écran.

    3. Le scénario s'écrivait au jour le jour, ce qui n'a pas manqué de destabiliser la troupe de comédiens, désireux d'en finir rapidement avec le film. Humphrey Bogart s'accrochait régulièrement avec le réalisateur Michael Curtiz. Ingrid Bergman était, quant à elle, quelque peu désorientée car faute d'un scénario achevé, elle ne savait pas avec lequel des deux hommes son personnage était supposé terminer ! Curtiz, très philosophe, lui conseilla alors de "la jouer entre les deux".   

    4. Et cette fin justement, parlons-en. Une fin poignante qui aura arraché, aux plus sensibles d'entre nous, quelques larmes totalement justifiées. Mais en 1987, une autre copie du film a été envoyée au Festival de Rio : dans cette version, Ingrid Bergman ne prenait pas l'avion et finissait dans les bras de son grand amour Humphrey Bogart. Alors même si l'on en a tous rêvé, Casablanca ne serait pas ce qu'il est avec cette happy end, dont seul quelques festivaliers ont pu bénéficier. Pas de regrets. 

    5. Le film ayant été tourné durant la Seconde Guerre Mondiale, la production n'a pas été autorisée à tourner dans un aéroport de nuit, comme le suggérait le scénario. L'équipe a donc dû rivaliser d'ingéniosité pour mettre en boîte la fameuse scène finale. C'est bel et bien un avion que l'on voit derrière les protagonistes. Mais un avion... en carton ! Pour donner une illusion de grandeur, les membres de l'équipage sont joués par des personnes de petite taille. La magie du cinéma... 

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