Certes, d’autres Palmes d’Or ont déjà été réadaptées au cinéma. Le Salaire de la peur d’Henri-Georges Clouzot est devenu Sorcerer de William Friedkin. Mademoiselle Julie, d’après la pièce d’August Strindberg a été adapté par Alf Sjöberg, puis en 2014 par Liv Ullmann. Mais La Dolce Vita est la seule Palme d’Or basée sur un scénario originale à être revisitée.
Andrea Iervolino et Monika Bacardi, les producteurs du groupe AMBI basé à Rome, ne peuvent donc pas nous faire croire qu’ils souhaitent livrer leur interprétation personnelle d’un roman ou d’une pièce de théâtre. C’est bien l’histoire et le film de Fellini qui vont être réinventés et, selon le site Variety, transposés dans l’époque contemporaine.
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Le projet surprend d’autant plus que La Grande Bellezza de Paolo Sorrentino, sorti en 2013 et oscarisé en 2014, faisait déjà figure d’actualisation de La Dolce Vita, reproduisant des scènes de soirées mondaines pharaoniques dans de beaux appartements de Rome.
Pas d’artiste n’a encore été associé à ce projet surprenant. Le producteur Andrea Iervolino a tenu à rassurer les sceptiques : "Notre idée est d’en faire une histoire contemporaine aussi vendeuse, iconique et digne d’être récompensée que l’original". La nièce de Federico Fellini, Francesca, ajoute : "On nous a approchés maintes fois et demandés de tout considérer, du remake à la réinterprétation, aux préquels et aux suites. Nous savions qu’il fallait de talentueux producteurs, ainsi que des circonstances favorable pour que la famille accepte de céder les droits."
Difficile de croire, pour le moment, qu’un tel projet trouve la même grâce dans le cœur des spectateurs que le film de 1960.
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