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    Les savants (pas toujours) fous au cinéma
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Névrosés, psychopathes, véritables puits de science, manipulateurs, meurtriers, loufoques...Les savants hantent depuis longtemps le 7e Art. Démonstration avec quelques exemples non exhaustifs, à l'occasion de la sortie de "Ex Machina".

    Universal Pictures

    Nathan dans "Ex machina"

    Caleb, 24 ans, est programmateur de l’une des plus importantes entreprise d’informatique au monde. Lorsqu’il gagne un concours pour passer une semaine dans un lieu retiré en montagne appartenant à Nathan, le PDG solitaire de son entreprise, il découvre qu’il va en fait devoir participer à une étrange et fascinante expérience dans laquelle il devra interagir avec la première intelligence artificielle au monde qui prend la forme d’un superbe robot féminin...

    Pour donner de l’épaisseur à Nathan, Oscar Isaac l'a envisagé comme le Ying-yang. Il a puisé dans deux figures historiques bien distinctes, Boby Fischer et Stanley Kubrick, afin de créer différentes facettes du personnage. Le célèbre joueur d’échec a inspiré une part plutôt sombre, celle d’un homme brillant mais en proie à la colère, tandis que le réalisateur légendaire a apporté un aspect plus lumineux. Pour ce qui est des traits physiques, la barbe et les lunettes, il faut se pencher du côté de la seconde référence. A part le génie, l'autre point commun entre ces deux hommes est qu'ils étaient autodidactes.

     

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