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    200 films pour Halloween

    Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur chez vous, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers 40 thématiques. Attention, cette sélection est non-exhaustive, nous avons dû faire des choix.

    LOUPS-GAROUS

    Le Loup-garou de Londres de John Landis (1981)

    Le pitch - Deux jeunes Américains en vacances s'égarent dans une région déserte de l'Angleterre. Ils sont attaqués par une bête étrange. Peu après, l'un d'entre eux s'éveille dans un hôpital...

    Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'il permet de constater que, en dépit de ses quasi trente ans d'âge, on a jamais montré si efficacement la métamorphose d'un loup-garou au cinéma, en dépit des énormes progrès de la technologie et de la 3D (oubliez le loup-garou en images de synthès de Van Helsing !). Au-delà de cette étape dans l'histoire des effets spéciaux, Le Loup-garou de Londres doit aussi beaucoup à un passionné du genre, John Landis, qui écrivit l'histoire en 1969 alors qu'il était âgé d'à peine 19 ans. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que Michael Jackson fit appel à lui pour signer l'un des plus célèbres clips musical de l'histoire : celui de Thriller !

    C’est culte ! L'hallucinante séquence de la métamorphose de l'homme en loup-garou, montrée sous tous les angles, est entrée depuis longtemps dans la légende du septième art. Une scène atroce et sublime qui fonctionne grâce au génie de Rick Baker, considéré à juste titre comme un des meilleurs maquilleurs à Hollywood, et connu comme étant le spécialiste des maquillages de singe.

    L’anecdote qui tue - Pour ce film traitant des loup-garous, il est amusant de noter que toutes les chansons de la bande originale contiennent le mot "lune" dans leur titre. Il est, en effet, de notoriété publique que les lycanthropes se transforment sous l'effet de la pleine lune...

    Dog Soldiers de Neil Marshall (2001)

    Le pitch - Une unité de six soldats anglais effectue un exercice militaire de routine dans une nature sauvage, vaste et hostile d'Ecosse. Ils ne tardent pas à découvrir les corps ensanglantés d'un autre bataillon. Ils n'ont plus de munitions et la radio ne fonctionne pas. Isolés dans une forêt par une nuit de pleine lune, ces hommes inexpérimentés réalisent que leurs attaquants sont des loups-garous hauts de deux mètres, vicieux et sanguinaires.

    Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'il faut bien se rendre à l'évidence : après Hurlements et Le Loup-garou de Londres, la décennie des années 1990 marque plutôt un passage à vide dans le genre. Quant au cinéma fantastique britannique, il s'était lui aussi assoupi après avoir livré des oeuvres du calibre de Hellraiser le pacte. C'est dire si le film de Neil Marshall a fait souffler un vent nouveau sur le genre, et a en même temps révélé au public la débrouillardise et le talent brut de décoffrage d'un cinéaste en devenir. Tout à la fois film de guerre, survival horror tendance La Nuit des morts-vivants et film de loups-garous respectueux du genre, Dog Soldiers fait fonctionner à plein régime le cocktail action, gore et loups-garous. Et ca marche !

    C’est culte ! Vous connaissez l'expression "avoir le couteau entre les dents" ? Dog Soldiers illustre de manière viscérale et (vraiment) douloureuse cette expression...

    L’anecdote qui tue - Un des soldats s'appelle Bruce Campbell. Un hommage plus qu'évident à l'illustre acteur de Evil Dead !

    Hurlements de Joe Dante (1980)

    Le pitch - Karen White, une présentatrice TV, fait une pause dans sa carrière à la suite d'un incident traumatisant avec un tueur en série. La police a pu la sauver en tuant le dangereux individu. Mais Karen est-elle réellement en sécurité ? Sur les conseils du Dr George Waggner, elle rejoindra « La Colonie », un centre de repos où vivent toutes sortes d'énergumènes. Ses cauchemars lui rappellent sa rencontre avec le tueur... jusqu'à ce que celui-ci réapparaisse à la pleine lune et attaque les résidents de la Colonie...

    Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il est sympathique de se replonger avec bienveillance dans l’œuvre d’un cinéaste jadis culte, qui peine malheureusement aujourd’hui à retrouver la force et l’aura dont il bénéficiait dans les années 1980. C’est d’ailleurs grâce à la qualité de son travail sur Hurlements, qui figure encore parmi les meilleurs films de loups-garous, que Dante put réaliser les Gremlins, une œuvre cultissime ! Hurlements est aussi le premier film à montrer entièrement les métamorphoses de parties du corps ; une "démonstration" qui sera parachevée un peu plus tard par Le Loup-garou de Londres et sa terrifiante scène de métamorphose complète. Une situation assez ironique d’ailleurs, si l’on songe que Rick Baker, engagé pour faire les maquillages sur Hurlements, se désista finalement au profit du loup-garou de John Landis !

    C’est culte ! La scène d’amour, assez explicite, entre deux loups-garous : pas si fréquent dans un genre qui nous a plutôt habitué à surtout faire voler les morceaux de viande dans tous les sens !

    L’anecdote qui tue – Une anecdote pointue pour la route : Robert A. Burns, directeur artistique sur le tournage de Hurlements, s’est beaucoup inspiré du travail qu’il effectua sur un autre film d’horreur entré dans la légende : Massacre à la tronçonneuse !

    Peur bleue de Daniel Attias (1985)

    Le pitch - La petite ville de Tarker’s Mill autrefois paisible est depuis peu le théâtre de meurtres affreux. Les habitants craignent l’oeuvre d’un détraqué, mais un jeune garçon handicapé connaît la vérité qui est plus effrayante encore…

    Pourquoi le (re)voir ? Parce que Peur bleue permet surtout de (re)voir l’impayable Gary Busey (dans la peau de l’oncle Red), aussi borderline à l’écran qu’à la ville. Parce que c’est aussi l’occasion d’admirer les effets spéciaux du grand Carlo Rambaldi, qui affiche un tableau de chasse des plus respectables : on lui doit notamment le design du King Kong de John Guillermin, et il a travaillé sur E.T. l'extra-terrestre et Alien, le huitième passager.

    C’est culte ! La décapitation de l'employé des chemins de fer, a moitié ivre, alors qu'il se penche pour examiner une empreinte géante... Dès les premières images du film, le ton est donné !

    L’anecdote qui tue – Dans le script ainsi que dans le livre de Stephen King, le loup-garou parle, ce qu'il ne fait pas dans le film.

    Le Loup-Garou de George Waggner (1941)

    Le pitch - Larry Talbot est de retour dans son pays, où il est accueilli par son père, le châtelain Sir John Talbot. Il y fait la connaissance de Gwen Conliffe, qu'il accompagne le soir même à une fête donnée par une troupe de bohémiens. Là-bas, une jeune fille, Jenny, est attaquée peu de temps après leur arrivée par un loup, tandis que le jeune lord est mordu par la bête en lui portant secours. Le ledemain, Jenny est retrouvé morte...

    Pourquoi le (re)voir ? Parce que Le Loup-garou fut le plus gros succès de l'année 1942 pour les studios Universal. A l’époque, ce petit film d'horreur ne pouvait pourtant prétendre à de telles recettes : sa sortie américaine avait été programmée le 12 décembre 1941, soit le lendemain de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor ! Reste qu’aujourd’hui, entre la qualité de l’interprétation (Lon Chaney Jr. en tête, mais aussi Bela Lugosi et Claude Rains, des grands habitués des films de monstres de la Universal) et le soin apporté aux maquillages de Jack P. Pierce, le Loup-garou de George Waggner est un classique absolu et même la matrice de tous les films de genre. Vous ne pouvez pas prétendre aimer les films de loups-garous sans avoir vu ce film, non mais !

    C’est culte ! La scène où Lon Chaney Jr, assis dans un fauteuil, regarde, impuissant, la pilosité de ses jambes grandir à vue d’œil, avant que la métamorphose ne soit complète. Alors que la caméra est toujours fixée sur ses pieds désormais devenus ceux d’un loup-garou, il se lève et part en chasse…

    L’anecdote qui tue – C'est le maquilleur Jack P. Pierce qui s'est chargé de la transformation physique de Lon Chaney Jr. sur le tournage de Le Loup-garou. Ce célèbre maquilleur a travaillé sur les plus grands films d'horreur de l'époque : non seulement il avait transformé Lon Chaney Jr. sur les cinq films où il jouait le lycanthrope Lawrence Talbot, mais il avait également créé les maquillages le transformant en momie dans The Mummy's tombThe Mummy's ghost et The Mummy's curse.

     

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