"Tu bouges, t’es mort," (Jason Bourne, "La Mémoire dans la peau")2002. Jason Bourne dort bien tranquillement sur un banc public et se fait réveiller par deux policiers qui réclament ses papiers. Faute de documents à leur montrer, Bourne les neutralise, les met à terre et braque une arme sur leur tempe. La scène n’a pris que quelques secondes, c’était un réflexe, rien de plus, mais elle ancre une tendance qui se maintiendra pendant le reste du film.
Quelques clés de bras, des prises rapides, précises, inspirées par le close-combat et par le Kali Arnis (art martial philippin). Les combats sont filmés près du corps et donnent au spectateur une impression de réalisme, d’immersion, qui vient se substituer au côté spectaculaire que pouvaient avoir jusqu’ici les scènes de bagarre.
Outre le grand succès rencontré par son premier volet et par le reste de la saga, Jason Bourne a participé à influencer les combats de nombreux films des années 2000. Ainsi, on peut retrouver quelques chromosomes de l’agent de Treadstone dans les techniques employées par Brian Mills dans Taken. Même James Bond dans Casino Royale et Bruce Wayne dans Batman Begins semblent s’être mis à la page…