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    Barton Fink a 25 ans : quand Hollywood flingue Hollywood !
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Producteurs véreux, acteurs et actrices sans foi ni loi, scénaristes dévorés par l'ambition, carrières brisées, Hollywood et son Star System frelaté, ses escrocs en tous genres...Quand Hollywood flingue Hollywood en 12 films !

    Keystone / Cineville Inc.

    Le film : Swimming with sharks (1994)

    De quoi ça parle ?

    Guy, un jeune assistant ambitieux, rentre au service de Buddy Ackerman, producteur indépendant à Los Angeles. Très vite, il va subir la tyrannie de son patron, découvrir les ficelles du métier et apprendre à nager (et survivre) parmi les requins.

    Pour aller plus loin...

    Plébiscité par la critique, primé au Festival de Deauville, ce portrait acide du rêve hollywoodien est un petit bijou de cynisme et (visiblement) de réalisme. Le réalisateur George Huang (tombé dans l'oubli depuis) se serait en effet inspiré de son expérience dans les bureaux de production d'un certain Joel Silver pour livrer ce portrait terrifiant d'un producteur tyrannique.

    Dans le rôle principal, Kevin Spacey (qui n'avait pas encore explosé avec Seven et Usual Suspects) est tout à tour terrifiant, manipulateur, mielleux, bref, impressionnant. Face à lui, Benicio Del Toro puis Frank Whaley subissent brimades et humiliations jusqu'à un final absolument machiavélique et inattendu qu'il serait criminel de révéler.

    Interviewé par AlloCiné, Kevin Spacey, qui occupait également ici le siège de... producteur, en parle comme d'une oeuvre devenue "le film qu'il faut voir avant d'aller travailler à Hollywood". Pour l'anecdote, il nous révélait que le film avait a été tourné en seize jours à peine, en plein tremblement de terre californien, forçant l'équipe à revoir ses plans pour se passer de quatre décors détruit durant l'incident.

     

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