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    "Game of Thrones" : 3 questions à l'interprète du Roi Baratheon

    En France à l'occasion du Paris Manga Show, le comédien britannique Mark Addy a accepté de revenir pour nous sur sa courte mais mémorable participation à "Game of Thrones". Connaissait-il l'univers créé par George R. R. Martin auparavant ? Continue-t-il à regarder la série ? Voici ses réponses !

    © H.B.O.

    Souvenez-vous du roi Baratheon, celui par qui tout commence dans Game of Thrones. Décédé dès le septième épisode de la première saison, il laisse derrière lui un trône vacant qui sera l'élément déclencheur de toutes les intrigues principales imaginées par George R. R. Martin.

    A la rencontre des ses fans français lors du Paris Manga & Sci-fi Show, le comédien britannique (vu également dans The Full Monty et la série Atlantis) est revenu pour nous sur sa participation à la série.

    Allociné : Comment avez-vous été contacté pour jouer dans la série ? Connaissiez-vous l’univers de George R.R. Martin auparavant ?

    Mark Addy: On m'a demandé, par l'intermédiaire de mon agent, de faire des essais filmés. J’ai reçu quatre pages du scénario de Game of Thrones dont je ne connaissais rien. Il y avait également un descriptif de mon personnage : un ancien guerrier féroce devenu un gros lard fainéant. J'ai donc joué ces scènes devant une caméra puis je suis passé à autre chose et je n'y ai plus pensé. Un mois plus tard, mon agent m’a annoncé que les producteurs de la série venaient à Londres et souhaitaient me rencontrer. A ce stade, je savais qu'il s'agissait d'une adaptation de romans mais c'est à peu près tout. J’ai donc décidé de les lire bien qu'un peu découragé par leur longueur. Cela étant dit, une fois que j’ai commencé la lecture, j’étais accro. Je ne pouvais m’empêcher de continuer et, en tant que lecteur, j’y retrouvais pleinement mon compte. Cela m’a également servi pour préparer mon rôle puisque je comprenais mieux l'histoire de Robert, et comment il est devenu ce qu’il est au moment où je l’incarne. Lire les romans avant le début du tournage m'a donc été d'une grande aide. J’en suis actuellement au quatrième tome, je n’ai pas encore tout lu. Ce sont des livres fantastiques et tous les détails insérés dans le récit par George R. R. Martin sont très utiles pour les comédiens.

    Votre personnage meurt dès le début de la série. Regrettez-vous de ne pas avoir pu faire davantage d’épisodes ? Que pensez-vous de votre successeur sur le trône, le jeune roi Joffrey ?

    Non car tant que le trône n’est pas disponible, sa conquête ne peut pas commencer. Il est nécessaire que mon personnage meure. Certes, c’est regrettable pour moi, mais cela reste néanmoins un personnage fort intéressant à interpréter parce qu’il a beaucoup de caractère et je pense que nous sommes parvenus à montrer les différentes facettes de sa personnalité. Aux premiers abords, il est grossier et détestable, mais grâce à la façon dont j’ai été dirigé, nous avons pu fournir davantage de détails et de profondeur.

    Quant à Joffrey, quelle petite ordure ! (rires) C’est également un personnage incroyable ! Jack (Gleeson) qui est son interprète est l’exact opposé de Joffrey : c’est un gamin attachant et sympathique avec qui il est agréable de travailler. La haine qu’il déclenche auprès des fans est la preuve de son talent car il en faut pour donner autant de prestance à une cette crapule. Mais en tant que roi, je ne suis pas très fier de mon « fils » du coup ! (rires)

    Depuis quelques années, les séries remportent un énorme succès auprès du public et de la critique. En tant qu’acteur, vous sentez-vous de plus en plus attiré par la télévision ?

    Oui, tout à fait. Au cinéma, on raconte une histoire en l’espace de 2 heures et 20 minutes. Avec Game of Thrones, nous disposons de dix heures par saison pour adapter chacun des livres. Cela nous permet de prendre notre temps, de présenter convenablement chacun des personnages et de ne pas se contenter de les stéréotyper. Les méchants ne sont pas aussi mauvais qu’on le croit, et inversement, les gentils n’ont pas forcément que des bons côtés. Ce n’est pas une série traitant du bien contre le mal, il y a davantage d’éléments qui entrent en compte et c'est parce que nous disposons de dix épisodes pour tout raconter qu’on peut prendre le temps de développer les histoires.

    Propos recueillis par Clément Cusseau

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