© Warner Bros. Television
Dès le premier épisode, Arrow pose sa tonalité : sombre, violente et volontairement "réaliste". En se positionnant de la sorte, la série casse le moule lentement travaillé par Smallville, pour marcher sur les traces du Dark Knight de Christopher Nolan. Le succès de l'Archer Vert ne doit pas faire oublier à quel point ce pari était, à l'origine, risqué.
L'influence de la chauve-souris nolanienne donc est assumée, et réfléchie. Marc Guggenheim, producteur et co-créateur de la série, s'en est en effet expliqué auprès de l'excellent site Comic Book Resources : "Cela a toujours été l'objectif fixé. Nos deux premières saisons ont été pensées "à la manière de" Batman Begins. D'ailleurs, l'année dernière, aux alentours du mois d'octobre, juste avant le lancement de la série, nous nous sommes réunis avec le patron du studio [ndlr : Warner Bros.] et nous lui avons dit, en gros, que la série devait passer du "Hood" à "Arrow" au "Green Arrow". Nous savions tous que cette transformation progressive allait nous prendre deux ans. Ce qui m'inquiétait, c'est que si la série fonctionnait, elle le devait aussi à sa noirceur et qu'elle ne pouvait pas la perdre. La saison 2 ne sera donc pas remplie de rayons de soleil et d'arcs en ciel, je ne veux pas que les téléspectateurs pensent que la série va désormais radicalement changer de ton. Elle est très cohérente dans sa tonalité, même si Oliver accède à une étape davantage "inspirée" de sa mission."
Stephen Amell, la star d'Arrow, était invité du 53ème Festival de Monte-Carlo. Avant de retrouver son interview en intégralité, voici un petit extrait dans lequel il parle justement de la saison 2 :
Thomas Destouches avec Blastr & Comic Book Resources
