De quoi ça parle ?
Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y eut Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l'excès, sur scène et hors scène. Un jour de l'été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétre dans sa loge et, malgré la différence d'âge et de milieu social, les deux hommes entament une liaison secrète qui allait durer cinq ans. 'Ma Vie avec Liberace' narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.
Ce qu'il faut savoir
Cela a été suffisamment répété, Ma vie avec Liberace est le "dernier" film de Steven Soderbergh avant que l'un des plus prolifiques réalisateurs hollywoodiens ne fasse une pause dans sa carrière (côté cinéma, du moins). Selon son habitude, il en assure non seulement la réalisation mais aussi la photo et le montage sous ses habituels pseudonymes (Peter Andrews et Mary Ann Bernard), et revient pour la première fois depuis Che sur la Croisette, histoire de boucler la boucle puisqu'il y avait effectué un début de carrière tonitruant en emportant la Palme d'or dès son premier film (Sexe, mensonges et vidéo) en 1989. Devant la caméra, Matt Damon et Michael Douglas retrouvent un réalisateur qu'ils connaissent déjà bien (la série des Ocean's, Contagion ou The Informant ! pour le premier, Traffic et Piégée pour le second), dans un film qui promet d'être (au moins) le plus capillairement passionnant du Festival... et qui ne sortira pas en salles aux USA (finalement produit par HBO, faute de trouver un studio assez courageux pour une histoire aussi gay, il sera diffusé sur la chaîne US ce dimanche). Le petit plus du film : Rob Lowe en inénarrable chirugien esthétique.
Ce qu'en pense la presse
L'Express - Thomas Baurez
"Avec ce vrai-faux biopic sur une star kitsch des seventies, Steven Soderbergh termine de son propre aveu un cycle dans sa carrière de cinéaste. Porté par le duo magnifique et magnifié: Michael Douglas- Matt Damon, le cinéaste signe un film intimiste majeur."
Voir la critique complète
The Hollywood Reporter - Todd McCarthy
"Ma Vie avec Liberace est fabuleux -- au point que, si ce n'était qu'il révèle tout ce qu'il avait oeuvré si durement à dissimuler sur sa vie privée, Liberace lui-même pourrait l'avoir adoré."
Voir la critique complète
Paris Match - Yannick Vély
"En présentant le dernier film de Steven Soderbergh avant sa retraite dans la course aux prix, les sélectionneurs permettront peut-être à Michael Douglas d’obtenir la consécration cannoise – il ne pourra concourir pour les Oscars pour ce rôle. (…) En toute modestie, Steven Soderbegh s’efface derrière le sujet, n’appuie jamais les effets mélodramatiques, observe avec tendresse son personnage de Freak. Très classique dans sa narration – sa principale limite -, parfois trop hagiographique, Ma vie avec Liberace offre un bel envol au pianiste fou fou fou."
Voir la critique complète
The Guardian - Peter Bardshaw
"En tant que comédie noire et portrait de la solitude des célébrités, Ma Vie avec Liberace est très élégant et efficace ; Damon et Douglas y accomplissent des performances suprêmement divertissantes."
Voir la critique complète
Variety - Peter Debruge
"Développé par HBO, Ma Vie avec Liberace est le film le plus digne d'être distribué sur grand écran de Steven Soderbergh depuis Che. (...) Le choix de Douglas pour interpréter Liberace est un coup de génie, divinement inspiré, qui proviendrait d'une imitation autrefois improvisée par l'acteur sur le plateau de Traffic."
Voir la critique complète
Tout sur le film
Toutes les news de Cannes 2013
Ma vie avec Liberace