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    Le département d'animation traditionnelle de Disney en souffrance

    Après avoir annoncé la fermeture de "LucasArts", le mythique studio de développement des jeux vidéo, le groupe Disney va faire des coupes drastiques dans son département d'animation traditionnelle. Un département emblématique de la firme Disney, qui a donné quelques uns de ses plus grands films d'animations.

    Décidément, l'empire Disney est depuis quelques temps sous les feux de l'actualité, mais pas vraiment pour de bonnes raisons...Après avoir sabré LucasArts, le mythique studio de développement de jeux vidéo (voir notre article), faisant hurler à la mort les fans et les nostalgiques des productions de cette maison, on apprend via le toujours très informé site Cartoon Brew que Disney va faire des coupes drastiques dans son département d'animation traditionnelle, qui vit sans doute ses dernières heures. Un secteur qui fut LE département emblématique de Disney, à l'origine des plus grands chefs-d'oeuvres du studio.

    Cruelle ironie d'ailleurs : ce même département avait échappé de peu au démantèlement dans les années 80, avant de connaître un nouvel âge d'or. Conséquence inévitable de cette restructuration : la charrette de licenciements...Parmi eux, on trouve par exemple Nik Ranieri, le responsable de l'animation de la lumière sur La Belle et la Bête; Ruben Aquino, l'animateur du personnage d'Ursula de La Petite Sirène; Jamie Lopez, l'animateur de Timon dans Le Roi Lion; ou encore Brian Ferguson, l'animateur de Ray sur La Princesse et la grenouille, pour n'en citer qu'une poignée. Ceux qui ne sont pas licenciés ont été convoqués pour une renégociation à la baisse de leur contrat, et / ou des éventuels départs volontaires. Ambiance...

    L'attachement de John Lasseter à l'animation traditionnelle et Chief Creative Officer chez Disney, n'a rien changé. Les recettes de La Princesse et la grenouille et surtout des dernières aventures de Winnie l'ourson (à peine 33 millions de recettes pour un budget de 30 millions de $) auront été fatales au département. Le nerf de la guerre est, maintenant plus que jamais, en ligne de mire. L'article de Business Insider est d'ailleurs très clair sur la stratégie globale du nouveau PDG de Disney, Robert Iger : nettement moins de productions maisons, renforcement des productions et des licences Pixar, Marvel et désormais LucasFilm, sans oublier les parcs à thèmes.

    OP avec Focusonanimation et Cartoon Brew

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