Au petit jeu des conférences de presse tenues par les éditeurs de jeux lors de l'E3, la grande messe annuelle vidéoludique, Ubisoft a incontestablement marqué des points. Déjà en dévoilant son Assassin's Creed 3 qui fait saliver les fans, mais surtout en sortant de son chapeau et sans crier gare une nouvelle IP (licence) qui a mis une sacrée claque à l'assistance, au point d'ailleurs qu'elle s'est demandé si le titre n'était pas prévu pour la prochaine génération de consoles. Son nom : Watch Dogs. Du reste, on a d'ailleurs tellement reproché aux éditeurs de ne pas / plus prendre de risques en se contentant de capitaliser sur leurs franchises existantes qu'on accueille avec d'autant plus de bienveillance ce titre.
Au carrefour d'influences comme le monde ouvert d'un GTA, saupoudré d'un zeste de Deus Ex et un peu d'Assassin's Creed, Watch Dogs met en scène un hackeur, évoluant dans un monde hyper connecté et, en théorie, hyper contrôlé. Du moins jusqu'à ce que le joueur utilise les réseaux informatiques pour identifier les passants, pirater les systèmes de signalisation ou les réseaux téléphoniques, le tout permettant de déclencher des missions.
Sans doute désireux de capitaliser sur cette nouvelle licence, probablement sous forme de court ou de long métrage via son département Ubisoft Motion Pictures, l'éditeur vient justement d'acquérir des domaines aux noms éloquent : WatchDogsmovie.com; WatchDogsthemovie.com; Watch-Dogsmovie.com; et Watch-Dogsthemovie.com. Un éditeur plutôt actif côté cinéma ces derniers temps, puisque l'on a appris il y a peu qu'il était en négociation avec Paramount pour plancher sur une adaptation d'une autre de ses juteuses franchises : Tom Clancy's Splinter Cell; adaptation dont on parle depuis longtemps.
Premières images de "Watch Dogs" :
Olivier Pallaruelo
