The Artist de Michel Hazanavicius, avec Jean Dujardin et Bérénice Bejo
Synopsis : Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour
The New-Yorker, Anthony Lane : "Voila un film apte à séduire les foules (crowd pleaser) et qui vous rend heureux de faire partie de ces foules... Peut-être parce que le cinéma muet représentait la plus pure et puissante incarnation de cet art. Une incarnation à laquelle nous avons depuis tourné le dos, hélas pour nous."
The New York Observer, Rex Reed : "Le récit est classique, mais le réalisateur-scénariste Michel Hazanavicius (un nom que je suis incapable de prononcer, encore moins d’epeler) balaie toutes les réserves, en rassemblant toutes les caractéristiques du cinéma muet d’une manière séduisante pour le spectateurs (…) M. Dujardin en est le héros peu conventionnel, qui a le charme français et le charisme insouciant du jeune Maurice Chevalier."
Entertainment weekly, Owen Gleiberman : "Le coup de rétroviseur de Michel Hazanavicius sur la période du cinéma muet pourrait sembler empreint d’une nostalgie étouffante, mais il se révèle étincelant, avec une vivacité parfaitement actuelle et un zeste de romantisme."
Rolling Stone, Peter Travers : "Ecrit et réalisé avec un grand souci du détail par Michel Hazanavicius, The Artist offre un plaisir total. Ce film renferme tout ce pour quoi nous aimons aller au cinema : de l’action, des rires, des larmes, et la chance de se perdre dans un monde inconnu. Ce film pourrait bien vous laisser sans voix. Comment les Oscars pourraient-ils résister ?"
Miami Herald, Rex Rodriguez : "Si le film s’attarde un peu trop sur la chute de Valentin, la fin exubérante compense ces excès –une conclusion parfaite qui répond avec habileté à toutes les questions (…) et vous fait quitter la salle la tête dans les nuages, intoxiqué par cette magie que le cinéma procure mieux que toute autre forme d’art."
Time, Mary Corliss : "The Artist n’est pas réservé aux cinéphiles séniles, mais s'adresse aux spectateurs de tous âges qui se demandent à quoi ressemblait le cinéma lorsqu’il était encore capable de créer de la joie pure."
Joblo, Chris Bumbray : "Les films précédents du cinéaste étaient amusants, mais ils ne m’avaient pas toutefois pas préparé à The Artist, qui propulse immédiatement Hazanavicius (sans parler de la star Dujardin) dans le haut du panier des réalisateurs internationaux à surveiller."
Variety, Peter Debruge : "Après avoir repris à la perfection les facéties d’un Sean Connery sur OSS 117, Dujardin applique ses formidables facultés d’imitateur à tout un tas de stars des premiers temps, associant le charme ardent et les cheveux gominés de Rudolph Valentino au panache et à la fine moustache d’Errol Flynn, tout en préservant la sincérité de sa performance."
The New York Times, A.O. Scott : "Grace notamment à l’expressivité et à la dextérité des acteurs (…) The Artist est davantage qu’un habile pastiche de divertissements antiques. Ca n’est peut-être pas tout à fait un grand film, mais cela nous rappelle de façon irrésistible toutes les raisons qui nous font aimer le cinéma."
Indiewire, Eric Kohn : "Alors que Billy Wilder examinait comment la fin du cinema muet a affecté les stars de l’époque, The Artist se contente de s’amuser de la distinction entre cinéma muet et parlant. Il reste donc au niveau superficiel d’un de ces films d’étudiants dont le concept repose sur une plaisanterie. Mais cette plaisanterie est charmante, et absolument somptueuse –parfois trop brillante, parfois pas assez, mais le tout constitue au moins un divertissement séduisant."
Concluons par un tweet relatif à la course aux Oscars, paru ce jeudi 24 novembre : Jean Dujardin will probably win. Signé : Bret Easton Ellis...
Compilé par JD