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    Bienvenue chez Paul Andrew Williams !

    Un an après nous avoir promenés de Londres à Brigthon, le Britannique Paul Andrew Williams nous souhaite la "Bienvenue au cottage" avec une comédie d'horreur qu'il évoque pour nous.

    Allociné : Pouvez-vous nous parler de la genèse de "Bienvenue au cottage" ?

    Paul Andrew Williams : Il y a six ans, j'ai commencé à écrire le scénario d'un film que nous pourrions tourner rapidement, avec un petit budget, et qui mettait en scène deux kidnappeurs dans une maison. Puis les événements ont pris une tournure bizarre au fur et à mesure de l'écriture : ils devenaient dingues à force d'y rester, puis le personnage du Fermier est arrivé, et c'est ainsi que le film est né.

    Qu'est-ce qui vous a décidé à en faire un film d'horreur ?

    J'ai pensé qu'il serait à la fois amusant et intéressant de donner mon point de vue sur le genre, tout en faisant quelque chose qui puisse être partagé avec le public.

    Et c'est un genre que vous aimez particulièrement ?

    J'aimais beaucoup les films d'horreur quand j'étais plus jeune, oui. Mais ils me font beaucoup plus peur maintenant, donc j'en regarde moins (rires).

    Quels sont vos films d'horreur préférés ?

    Je trouve que La Malédiction est un très bon film...

    L'original ?

    Ah oui, pas le remake ! (rires) J'ai aussi été terrifié par Shining , qui est vraiment très bien fait, et j'aime beaucoup les anciens films de George A. Romero. Je n'ai pas encore vu le nouveau film de Neil Marshall, Doomsday, mais j'avais bien aimé Dog Soldiers, et adoré The Descent. L'Armée des morts, le remake de Zombie était lui aussi très bon, donc il y a vraiment beaucoup de choses qui me plaisent dans ce genre.

    A quelques exceptions près, vous avez surtout cité des films plutôt anciens. Est-ce que vous voulez dire par là que les bons films d'horreur sont rares aujourd'hui ?

    Je n'en regarde plus beaucoup aujourd'hui, car je pense que, comme c'est aussi le cas avec d'autres genres, ceux qui font les films d'horreur se contentent simplement d'appliquer les règles les plus basiques, avec une seule idée en tête : les profits.

    Pensez-vous que les succès de "Shaun of the Dead" et "Severance" ont pu aider votre film à se monter ?

    Je ne sais pas si leurs succès ont pu aider Bienvenue au cottage à sa faire. Je pense, honnêtement, que c'est plutôt London to Brighton qui l'a aidé.

    Vouliez-vous dès le départ mélanger horreur et comédie, ou est-ce une idée qui vous est venue plus tard ?

    L'idée de mélanger horreur et comédie m'est venue assez facilement. Quand je regarde des films comme Vendredi 13, avec un tueur qui déambule et tue tous ceux qui passent, il y a tellement de clichés que ça m'amuse, parce que je trouve qu'on se croirait dans un épisode de Scooby-Doo, où il y avait beaucoup de folie. Du coup, j'ai voulu unir cet esprit déjanté avec des scènes horrifiques que les gens n'avaient pas déjà vues.

    A-t-il été difficile, pour vous, de trouver l'équilibre parfait entre humour et horreur ?

    C'était assez difficile dans la mesure où l'on ne sait jamais comment le public va réagir. Il faut donc croire en ce que l'on fait, le faire, et espérer que le public y adhère.

    Pour finir, pouvez-vous nous parler de vos projets ?

    Je développe actuellement un film sur les personnes âgées, inspiré de l'histoire de mes grands-parents, et j'ai un ou deux autres projets dont je ne peux pas encore parler, puisque rien n'est encore fait.

    Propose recueillis par Maximilien Pierrette à Paris le 5 juin 2008

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