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    Steven Spielberg oeuvre pour la paix

    Le réalisateur hollywoodien Steven Spielberg va distribuer 250 caméras à des enfants israéliens et palestiniens pour que ceux-ci filment leur quotidien. Il réalisera un film à partir de ces images.

    Le réalisateur hollywoodien Steven Spielberg a dressé un tableau des horreurs à travers ses films, de l'Holocauste (La Liste de Schindler en 1993) à la Seconde Guerre mondiale (Il faut sauver le soldat Ryan en 1998) en passant par l'esclavagisme (Amistad en 1997). Avec Munich, Steven Spielberg traçait les contours du conflit israélo-palestinien. Aujourd'hui le réalisateur a un nouveau projet d'envergure : faire un film réalisé à partir d'images réelles tournées par des enfants israéliens et palestiniens. Spielberg a précisé que ce film est un encouragement à faire la paix au Moyen-Orient : "Les enfants pourraient enfin arrêter de lancer des bombes sur leurs ennemis pour prendre la caméra et faire un film."

    250 caméras pour la paix

    Le réalisateur hollywoodien a acheté 250 caméras, 125 pour les enfants israéliens, 125 pour les enfants palestiniens. Après avoir appris à se servir du matériel, ceux-ci seront chargés de filmer leurs conditions de vie. Ces journaux intimes seront ensuite échangés et projetés à leurs "adversaires". Le but de ces témoignages est de montrer les vraies conditions de vie de chaque partie, afin de souligner que les deux camps souffrent. Selon Steven Spielberg, "ceci aura le pouvoir d'éliminer le manque de compréhension et de sympathie entre les deux peuples."

    Bien plus qu'un film, un pas en avant

    La volonté du réalisateur est que les enfants fassent "des films sur leur vie quotidienne, pas des drames, juste des petits documentaires sur ce qu'ils ont et ce en quoi croient. Ensuite ils échangeront ces vidéos. (...) Ce genre de choses peut simplement faire comprendre aux gens qu'il n'y a pas beaucoup de différences entre les Israéliens et les Palestiniens." Lors d'une réunion à Los Angeles entre Steven Spielberg, Tzipi Livni, le ministre israélien des affaires étrangères, et Danny Gillerman, l'ambassadeur israélien à l'ONU, le réalisateur a exprimé les espoirs qu'il mettait dans ce projet : "Ce projet est une manière de créer des coproductions et des liens interpersonnelles entre les Israéliens et les Palestiniens. Je veux que les jeunes cinéastes soient la base de quelque chose de plus grand. "

    Laëtitia Forhan avec The Times

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