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    Hollywood s'organise contre les pirates du cinéma

    Hollywood sur le pied de guerre... contre le piratage ! L'association du cinéma américain (MPAA) désire former les employés des salles contre le piratage des films.

    Nouveau volet dans l'affaire qui oppose la capitale mondiale du cinéma à la pratique qui menace sa toute-puissance : le piratage des films. Hollywood contre-attaque via la dernière initiative en date de la MPAA, qui représente les intérêts des grands studios américains. La MPAA, en association avec les gérants de salles des Etats-Unis et du Canada, a lancé le site fightfilmtheft.org, qui permettra aux employés des salles de cinéma de se former à la lutte contre le piratage des films, principalement organisée par des spectateurs munis de caméscopes. Très détaillé, le site propose différente rubriques ("Quoi remarquer", "Quoi faire"...) ainsi qu'une récompense garantie à l'employé qui dénoncera un pirate pris en flagrant délit. "Le personnel des salles constitue la première ligne de défense contre cette activité de piratage en croissance constante", a déclaré à cet effet le président de la MPAA Dan Glickman.

    Panique au MPAA

    Selon la MPAA, le piratage est responsable d'une perte de 3,5 milliards de dollars en 2004 pour le secteur cinématographique, chiffre qui est monté à 5,4 milliards sur l'exercice 2005, affolant les autorités compétentes. Une première loi sur le divertissement familial et le droit d'auteur (FECA) punit désormais l'utilisation frauduleuse de caméscopes dans l'enceinte des salles ainsi que la diffusion informatique des films piratés, avec des peines encourues pouvant aller jusqu'à 250 000 dollars d'amende et cinq ans de prison. Un premier spectateur a été condamné fin septembre 2005 en Californie. Comme l'a remarqué la MPAA, "plus de 90 % des nouveaux films piratés sont le résultat de l'utilisation de caméscopes dans les salles. Les pirates aux caméscopes vendent couramment leurs enregistrements à des laboratoires qui produisent des DVD vendus sous le manteau ou les placent sur internet pour un téléchargement illégal".

    Mikael Gaudin Lech avec AFP

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