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    Cannes : "Paris, je t'aime" ouvre un Certain Regard

    "Paris, je t'aime", film à sketchs sur le thème de l'amour dans la capitale, fera l'ouverture de la selection "Un Certain Regard" à Cannes le 18 mai prochain.

    Paris déménage sur la Croisette... Le film à sketchs Paris, je t'aime a été choisi pour ouvrir la sélection "Un Certain Regard" du festival de Cannes, le 18 mai au soir. Ce prix, créé en 1978, récompense chaque année des films se voulant plus atypiques que ceux qui concourent en Seléction officielle et propose également une aide à la distribution en France. On connaîtra la composition complète de la sélection "Un Certain Regard" le 20 avril. Son prix sera décerné le samedi 27 mai, soit un jour avant l'annonce du palmarès, révélé par le réalisateur hong-kongais Wong Kar Waï, président de ce 59ème festival de Cannes.

    Paris, capitale de l'Amour

    Paris, je t'aime est un film à sketchs sur le thème de l'amour et la rencontre, réalisé par vingt-quatre cinéastes, chacun étant rattaché à l'un des vingt arrondissements de notre capitale. Et quels cinéastes : Gus Van Sant, les frères Coen, Walter Salles, Sylvain Chomet, Alfonso Cuaron, Olivier Assayas, Bruno Podalydès ou encore Alexander Payne font partie de l'aventure. Le casting est lui aussi d'envergure internationale et comprend, exhaustivement, des Français (Fanny Ardant, Juliette Binoche, Gérard Depardieu, Ludivine Sagnier), des Américains (Natalie Portman, Nick Nolte, Gena Rowlands, Elijah Wood), des Espagnols (Leonor Watling), des Italiens (Sergio Castellitto) et des Anglais (Marianne Faithfull, Bob Hoskins, Miranda Richardson).

    Pari tenu !

    Au coeur et à l'initiative de ce projet, on retrouve deux producteurs, le tout jeune Emmanuel Benhily et la plus expérimentée Claudie Ossard, qui avait entre autres travaillé sur Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain. Ils ont fixé des règles très strictes, dans le but d'harmoniser la production finale. L'objectif n'est pas en effet de faire une suite de courts métrages indépendants les uns des autres mais de constituer un ensemble cohérent, régi par une structure et une organisation qui feront s'enchaîner les segments de façon naturelle. Les réalisateurs sont donc tous soumis au même régime : un tournage de deux jours et de deux nuits, aucun décor si ce n'est la ville elle-même, un budget réduit au minimum et surtout une durée de cinq minutes à ne pas dépasser.

    Voir notre précédent article sur "Paris, je t'aime" pour découvrir ses premières images et son reportage-photo

    Anna Broujean avec l'AFP

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