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    Le Seigneur des Anneaux à 2 heures et 26 minutes : ceci est la meilleure scène du premier film !
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    "La Communauté de l'Anneau" premier volet de la célèbre trilogie de Peter Jackson, comporte de nombreuses séquences mémorables. Mais voici celle qui, à nos yeux, arrive au-dessus de toutes les autres.

    SPOILERS - Attention, l'article ci-dessous dévoile de potentiels spoilers. Si vous ne souhaitez pas en connaitre la teneur, merci de ne pas lire ce qui suit...

    Considéré - à l'instar de ses deux suites - comme l'un des meilleurs films de tous les temps par les spectateurs d'AlloCiné (qui lui ont attribué une note moyenne de 4,489 étoiles sur 5), La Communauté de l'Anneau, premier volet de la trilogie du Seigneur des Anneaux réalisée par Peter Jackson et adaptée de l'oeuvre immortelle de J.R.R. Tolkien, est une véritable mine de séquences inoubliables.

    Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau
    Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau
    Sortie : 19 décembre 2001 | 2h 58min
    De Peter Jackson
    Avec Elijah Wood, Sean Astin, Ian McKellen
    Presse
    3,7
    Spectateurs
    4,5
    Voir sur Prime Video

    De son impeccable et fascinante introduction à son spectaculaire dénouement, le premier opus de la saga tient toutes ses promesses, et prouve d'ores et déjà aux fans des romans originaux que le cinéaste néo-zélandais était à la hauteur de ses gigantesques ambitions. Si les plus grandes batailles de la trilogie ne surviennent que dans Les deux tours et dans Le Retour du Roi, La Communauté de l'Anneau regorge aussi de scènes épiques et mémorables.

    Qu'il s'agisse du fabuleux anniversaire de Bilbon, au début du film, de la sinistre rencontre avec les Cavaliers Noirs, de l'héroïque escarmouche face au tombeau de Balin ou encore du bouleversant sacrifice de Boromir, il est assez difficile de choisir une séquence plutôt que les autres.

    Pourtant, aux deux tiers du long métrage, alors que la Communauté s'apprête à quitter précipitamment les ténèbres de la Moria, survient un événement qui est immédiatement parti s'inscrire parmi les instants incontournables du cinéma, et que l'on mentionnerait sans doute en priorité s'il ne nous fallait garder qu'une seule scène de ce premier volet.

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    "Vous ne passerez pas !"

    Nous sommes très exactement à 2 heures et 26 minutes du film (version longue). Après avoir affronté des hordes de Gobelins et un Troll des Cavernes, Frodon et ses compagnons d'aventure traversent le pont de Khazad-Dûm et sont sur le point de sortir des mines. Mais sur leurs talons avance infatigablement l'une des plus redoutables créatures qui soient : un Balrog de l'Ancien Monde, serviteur du ténébreux Morgoth.

    Après avoir tenté de fuir son ennemi, Gandalf le Magicien comprend peu à peu qu'il va devoir lui faire face et lui barrer la route afin que ses amis puissent s'échapper. Faisant scintiller son vieux bâton de la Lumière des Valar, et se présentant à son adversaire comme "un serviteur du Feu Secret, détenteur de la Flamme d'Anor", Gandalf prononce alors la réplique la plus célèbre de toute la trilogie : "Vous ne passerez pas !"

    Ayant réussi à faire basculer le Balrog dans les profondeurs de la Moria, le Magicien est à son tour entraîné dans le vide par le fouet enflammé de son ennemi. Après avoir murmuré son mythique "Fuyez, pauvres fous", il tombe dans les ténèbres, et les spectateurs (en même temps que les membres de la Communauté) pensent alors assister à la mort du personnage le plus charismatique de la saga, sans se douter de son retour prochain dans le deuxième opus.

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    Le symbole de toute la saga

    Si cette séquence est à ce point ancrée dans nos souvenirs, c'est sans doute d'abord en sa qualité de coup de théâtre, et pour la surprise qu'elle a pu procurer aux spectateurs. En effet, la plupart d'entre eux ne s'attendaient pas à voir un personnage aussi important et charismatique que Gandalf - personnage auquel le film avait soigneusement pris le temps de nous attacher, et d'installer comme la figure du guide et du protecteur - disparaître aussi brutalement dans le récit.

    Mais cet impressionnant ressort scénaristique, qui avait déjà ébahi des millions de lecteurs cinquante ans auparavant, n'est pas le seul atout de la séquence, loin s'en faut.

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    Cet inoubliable face-à-face entre Gandalf et le Balrog, désormais considéré comme un tableau iconique de la pop culture, symbolise aussi visuellement le grand thème qui sous-tend tout le reste de la trilogie. A savoir une opposition frontale et sans concession entre le bien et le mal, une lutte farouche et impitoyable contre les forces des ténèbres, aussi imposantes soient-elles.

    La minuscule silhouette de ce vieillard fatigué, barrant courageusement la route à ce puissant monstre de ténèbres et de feu, nous renvoie automatiquement au personnage de Frodon, l'un des êtres les plus fragiles et les plus modestes de la Terre du Milieu, qui parviendra pourtant à défier (et à vaincre) le Seigneur du Mordor lui-même en voyageant jusque dans son royaume pour y détruire son précieux Anneau.

    En effet, ainsi que le dira Galadriel un peu plus tard dans le film : "Même la plus petite personne est capable de changer le cours de l'avenir."

    Quelle est votre scène préférée de La Communauté de l'Anneau ?

    (Re)découvrez notre rencontre avec les voix françaises des quatre Hobbits...

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