ATTENTION - Cet article contient des spoilers sur la fin de "Hunger Games : La Ballade du Serpent et de l'oiseau chanteur".
Actuellement au cinéma, Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur revient sur les origines du Président Snow, incarné dans la saga originale par Donald Sutherland. Le long métrage mis en scène par Francis Lawrence comporte de nombreuses références aux précédents films.
Dans ce prequel, c'est le comédien britannique Tom Blyth qui incarne le jeune Coriolanus Snow. L'histoire se déroule 64 ans avant les aventures de Katniss. La famille Snow autrefois riche et fière est tombée en disgrâce dans un Capitole d'après-guerre.
À l’approche des 10ème HUNGER GAMES, Coriolanus est assigné à être le mentor de Lucy Gray Baird (Rachel Zegler), une tribut originaire du District 12, le plus pauvre et le plus méprisé de Panem...
Aucun des acteurs de la précédente tétralogie ne figure au casting du film. Pourtant, les spectateurs ayant vu le long métrage dans sa version originale sous-titrée auront reconnu la voix de Donald Sutherland à la fin.
"Ce sont les choses que nous aimons le plus qui nous détruisent."
Juste avant le générique, on entend en effet la voix du comédien dire : "Ce sont les choses que nous aimons le plus qui nous détruisent". Une phrase que le Président de Panem dit à Katniss (Jennifer Lawrence) dans Hunger Games : La Révolte - Partie 1. Le tyrannique Snow prononce cet avertissement alors que Katniss tente de négocier avec lui la libération de Peeta (Josh Hutcherson).
Une citation qui, après avoir vu La Ballade du Serpent et de l'Oiseau Chanteur, prend un tout autre sens.
Hunger Games 5 : on vous explique la fin du film de 2023Nos confrères allemands de Filmstarts ont interrogé le réalisateur Francis Lawrence sur ce clin d'œil aux précédents films. Ce dernier explique que l'idée d'inclure cette phrase n'était pas prévue au départ. La citation a été ajoutée à une vidéo promotionnelle de La Ballade du Serpent et de l'oiseau chanteur par l'équipe marketing, et le cinéaste a trouvé que c'était une bonne idée.
"Nous ne voulions pas vraiment ramener Donald de cette manière. Le département marketing avait monté une vidéo utilisant cette citation pour promouvoir le long métrage pendant sa production.
C'était à destination des distributeurs étrangers qui voulaient savoir où nous en étions dans le tournage. Nous en étions peut-être aux deux tiers. Ils ont monté ce petit reel et ça collait vraiment bien. La phrase a été utilisée à la fin de notre première bande-annonce et elle s'est ancrée en moi.
Finalement j'ai trouvé que ce serait très fort d'entendre Donald Sutherland reprendre cette réplique de Hunger Games - La Révolte : Partie 1 à la fin du long métrage. Ça permet de faire comprendre qu'à la fin du film, le jeune Corionalus se rapproche peu à peu du Snow que nous connaissons.
De plus, cette réplique est très spéciale, parce qu'elle résonne avec l'histoire d'amour tragique entre Coriolanus et Lucy, et que c'est cette histoire qui va le changer finalement. Je trouvais que cela donnait un nouveau sens à cette réplique.
C'est une chose que j'aime vraiment dans ce film. Pour les fans des livres, c'est l'occasion de revenir sur cette phrase et de réfléchir à ce qu'elle signifie vraiment pour Snow. Avant la sortie du livre de Suzanne Collins en 2020, cette phrase avait un autre sens. Mais désormais, cette réplique prend une toute nouvelle signification. Je pense que quand il dit cette phrase à Katniss, Snow se souvient de sa jeunesse et de la façon dont Lucy l'a changé".
Hunger Games : La Ballade du Serpent et de l'Oiseau Chanteur est à voir au cinéma.