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    Marvel : faites pause à 2 h et 4 min dans Captain America 2 si vous êtes fan de Tarantino
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Comme tous les films de super-héros, "Captain America : le soldat de l'hiver" comporte son lot de détails cachés. Mais, pour le coup, celui-ci n'a vraiment aucun rapport avec Marvel !

    Si Chris Evans a commencé sa carrière cinématographique bien avant d'endosser le costume de Captain America, c'est vraiment avec ce rôle que celle-ci fut mise sur orbite auprès du grand public. Un rôle qu'il fut contractuellement tenu d'incarner à sept reprises, et qu'il avait, de prime abord, rejeté, avant de se raviser sur les conseils de sa mère. Et s'il semble bien avoir raccroché le costume du super-héros, il ne ferme pas tout à fait la porte à un éventuel retour en Steve Rogers. C'est qu'il ne faut jamais insulter l'avenir...

    Deuxième itération autour du personnage sortie trois ans après Captain America: First Avenger, Captain America : le soldat de l'hiver, réalisé par les frères Russo, avait plus que largement pulvérisé les recettes au Box Office mondial de son prédécesseur, en récoltant plus de 714 millions de dollars.

    Comme tout film de l'écurie Marvel, il comporte bien entendu son lot de clins d'oeil; manière aussi d’honorer le comics d'origine et les fans qui ont contribué aux succès de l'entreprise. Parfois complètement cryptique, voire franchement insolite, comme cette référence à... Louis de Funès ! Oui oui, vous avez bien lu. Et, non, il ne s'agit pas d'une erreur.

    Celle qui nous amène est d'une autre nature, facile à manquer d'ailleurs. Et qui n'a, pour le coup, strictement aucun rapport avec le comics ou même l'univers Marvel. Faites donc un arrêt sur image à 2h 4 min et 35 secondes du film.

    Lorsque Chris Evans et Anthony Mackie se tiennent devant la tombe (vide) de Nick Fury, sa pierre tombale comporte une épitaphe qui n'a rien à avoir avec les bandes dessinées mais qui a tout à avoir avec Samuel L. Jackson !

    The Walt Disney Pictures

    On peut donc y lire "The path of the righteous man...", Ezekiel 25:17. Ca vous rappelle quelque chose ? Tout juste ! Le monologue absolument culte que déclamait Samuel L. Jackson, alias Jules Winnefield dans Pulp Fiction, avant de flinguer.

    "La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l’œuvre du Malin. Béni soit-il l’homme de bonne volonté qui, au nom de la charité, se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre, de la mort et des larmes, car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés.

    J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand sur toi s’abattra la vengeance du Tout-Puissant".

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