De quoi ça parle ?
"Noé, un jeune adulte présentant des troubles autistiques, est passionné par la cuisine. Depuis ses 6 ans, il apprend des recettes par cœur. Malheureusement, il rencontre des difficultés à trouver un travail en cuisine et surtout à le garder à cause de son handicap relationnel et de sa dyspraxie.
Après un énième échec, sa mère Virginieva lui donner la chance de réaliser son rêve. Son projet : monter un restaurant inclusif qui embauche des jeunes atteints de troubles cognitif.De son côté, Philippe Lamarck, grand chef, perd son étoile au moment où il espérait décrocher la deuxième.
Sa réaction de colère excessive et ses propos dénigrant les personnes handicapées sont filmés à son insu, la vidéo fait le tour de la toile. Cet épisode fait voler sa carrière en éclats : il perd son travail, sa réputation et tout espoir. Pour redorer son image, il accepte de travailler au sein du futur restaurant de Virginie : La Belle étincelle."
Le téléfilm La Belle étincelle est diffusé ce jeudi 5 octobre dès 21h10 sur M6 et visible en replay sur 6play.
C’est avec qui ?
Le public retrouve dans les rôles principaux de cette fiction Mélanie Doutey (Virginie), Bernard Campan (Philippe) et Lionnel Astier (Gérard). Ces comédiens confirmés donnent - notamment - la réplique à Gauthier Gagnière qui se glisse dans la peau de Noé. Ce jeune homme autiste de 24 ans fait ses premiers pas en tant qu’acteur dans ce projet.
Tournée dans le véritable restaurant La Belle étincelle, la majeure partie des salariés en situation de handicap mental ou cognitif de l’établissement ont accepté de jouer dans cette fiction. L’histoire de ce téléfilm est inspirée de faits réels. Il est réalisé par Hervé Mimran, Béatrice Fournera et Caroline Franc se sont quant à elle chargées de l'écriture.
Ça vaut le coup d’œil ?
La Belle étincelle montre une fois de plus que les personnes en situation de handicap sont capables totalement de s'insérer dans la vie professionnelle... et il est primordial de continuer à le rappeler ! Même si cette fiction fait la part belle aux bons sentiments, elle ne tombe pour autant jamais dans le pathos.
L’une des forces de ce téléfilm est sa distribution. On sent l'implication des membres du casting dans leur démarche. Toujours aussi pétillante, Mélanie Doutey est parfaite et attachante dans le rôle de cette mère déterminée à réaliser le rêve de son fils. Bernard Campan, quant à lui, incarne avec justesse ce chef bourru et très maladroit par rapport à certaines situations...
Gauthier Gagnière, qui débute devant la caméra, offre une première performance honnête et convaincante, tout comme le reste de ses camarades handicapés à l’écran qui sont, pour rappel et pour la plupart, les employés du vrai restaurant La Belle étincelle !
Tous délivrent ici un jeu naturel et lancent des répliques qui font mouche afin de remettre les choses en perspective... et parfois les idées (reçues) en place ! Leur sincérité et leur naturel ancrent définitivement un peu plus cette fiction dans la réalité.
La Belle étincelle est un téléfilm sympathique à suivre, où la tolérance et l’humain règnent en maître. Inclusif, il traite d’un sujet important avec une certaine fraîcheur et l’histoire est racontée simplement, avec bienveillance. Seul bémol, les téléspectateurs ne seront pas étonnés par l'avancée puis la conclusion de ce joyeux récit.
