Comic Con' Paris 2013 : "Hero Corp", "Doctor Who", des costumes... notre carnet de bord ! - Page 2

© Thomas Caramelle / Allociné

Les annonces qu'il ne fallait pas manquer !

- La saison 3 de Hero Corp sera composée de 36 épisodes de 7 minutes diffusés chaque soir sur France 4, vraisemblablement durant l'automne prochain.

- Un logo a été dévoilé. Il est visible en cliquant ici !

- Une appli est déjà disponible sur le Store et toutes les infos sont disponibles sur le site hero-corp.com

- Et, surtout, Simon Astier a profité de la Comic Con' pour montrer aux très (très très) nombreux fans les premières images. Une bande-annonce de plus de deux minutes... à voir en base de page !

Notre interview

Clément Cusseau - AlloCine : Qu'est-ce que ça fait de présenter la saison 3 d'"Hero Corp" après tout ce temps ?

Simon Astier : Je suis assez fébrile. Je me suis rendu compte qu'il y avait des mots, des termes chargés de beaucoup d'émotions. Quand les gens les reçoivent aussi d'ailleurs. C'est indescriptible. Le Comic Con' 2012 était un peu triste pour moi. A cette époque je ne savais pas si Hero Corp allait vraiment revenir. Même si ça sentait plutôt bon, pendant deux ans et demi j'avais tellement eu de chaud/froid que je ne voulais pas vraiment y croire. Lorsque les gens venaient me voir, pour me parler ou me faire signer un truc, et que je ne pouvais pas leur dire qu'il y aurait une suite. Et pour une fois, la télévision écoute le public. Je suis hyper fier, ému, touché. Il y a des jours où je n'arrive d'ailleurs pas à réaliser. Et aujourd'hui, quand je me prends toute cette énergie dans la gueule, ça me bouleverse. C'est sincère. Hero Corp est un projet qui me tient réellement à coeur, qui fait partie de moi, et on a réussi à créer un lien avec le public. C'est une vraie chance d'être là. Je suis très ému et toute l'équipe a vraiment envie de profiter de ces moments.

Pendant ces années d'incertitude, est-ce que vous vous souteniez entre membres d'"Hero Corp" ?

On est vraiment une bande de potes. Des gens de l'équipe n'ont jamais arrêté d'y croire, comme Alban Lenoir ou Arnaud Tsamère. Comme le public, il n'acceptaient pas que Hero Corp se soit arrêtée. Au début, j'ai dû assumer le rôle du mec qui doit annoncer que c'est fini. Puis on est reparti avec cette saison 3 avec beaucoup de pudeur, tout de suite au boulot, comme si on avait arrêté hier. On a retrouvé nos marques, on a fait ce qu'il fallait faire. L'émotion est venue après le tournage pour l'équipe paradoxalement. Moi j'ai dû enchaîner avec la post-production, et c'est très compliqué, long, ce n'est que maintenant que je réalise ce qui se passe et que je vais en profiter.

Le phénomène du crowdfunding prend de l'importance. On s'en rend compte notamment avec l'exemple récent du film "Veronica Mars". Est-ce un système qui vous intéresse et que vous pourriez explorer pour la suite d'"Hero Corp" ?

Jusque-là j'avais toujours dit non par ce que j'estime que ce n'était pas aux gens de payer les salaires des techniciens et des comédiens ou de louer les caméras. Mais il faut apprendre de ses conneries. Je réalise par exemple que ce système est une démarche de liberté, aussi, en s'affranchissant par exemple des producteurs et des diffuseurs, ce qui est bien pour certains projets. On a la chance avec Hero Corp d'avoir des partenaires qui nous suivent, qui sont là et qui comprennent ce qu'on fait. Mais ce n'est pas toujours le cas. Et justement dans cette éventualité, cela peut être une bonne solution. Ensuite il faut trouver le modèle économique qui fonctionne. Je commence donc à me dire que ce n'est pas une mauvaise chose.

Vous avez joué dans la saison 3 du "Visiteur du Futur" et Justine Le Pottier dans la saison 3 de "Hero Corp". Idée folle : pourrait-on imaginer dans le futur un crossover des deux séries ?

En France c'est compliqué d'imaginer un crossover entre deux séries. Mais fondamentalement je suis pour les crossovers...

Mais en avez-vous discuté ?

Je suis pour le principe du crossover. Je ne peux pas ou ne vais pas répondre à une idée qui n'a pas forcément lieu d'être mais sur le principe c'est quelque chose que j'approuve à mort, et je reconnais le cousinage que l'on peut avoir avec l'univers de François Descraques [ndlr : le créateur du Visiteur Du Futur], pour qui j'ai un respect profond. J'aime beaucoup ce qu'il fait et travailler chez lui. En tant qu'acteur, c'est sur sa série que j'ai pris le plus mon pied sur un plateau. J'aime son regard, sa bienveillance. Et cela permet aussi de tenter des choses qu'on ne tenterait pas ailleurs. C'est le chef qui impulse ça. Et François est un très bon chef.