Contrairement à ce qu'on pourrait croire, J.J. Abrams, le créateur de "Lost" et "Alias", et réalisateur de "Star Trek", n'a pas eu que des succès dans sa jeune carrière : entre pilotes non retenus et la récente annulation d'"Undercovers", tout ce qu'il touche ne se transforme pas forcément en or... Dossier réalisé par Jean-Maxime Renault
Jeffrey Jacob Abrams débute sa carrière au début des années 90 comme scénariste et producteur. Il signe tout de suite les scénarios de films de premier plan : A propos d'Henry (1991), Forever young (1992) ou, un peu plus tard, le blockbuster Armageddon (1998), époque à laquelle il prend le patronyme de J.J. Abrams, puis Une virée en enfer (2001). En 1998, la carrière de J.J. Abrams prend un virage déterminant lorsqu'il crée la série télévisée pour adolescents Felicity, emmenée par Keri Russell. Il va alors se spécialiser dans les séries, créant notamment les cultes Alias (2001) et Lost (2004). C'est précisément en voyant certains épisodes de cette dernière que Tom Cruise pense à lui pour mettre en scène M : i : III, troisième volet de la saga Mission : impossible. Il s'agit de sa première réalisation pour le grand écran, et le plus gros budget jamais alloué à un novice derrière la caméra. Pour son deuxième long métrage, juste après avoir produit Cloverfield et crée la série Fringe, J.J. Abrams voit tout aussi grand, si ce n'est plus, et s'attaque à une nouvelle série culte, Star Trek, qu'il transpose au cinéma en centrant le film sur les débuts de personnages aussi cultes que Kirk ou Spock.
A première vue, la carrière de J.J. Abrams n'a donc été qu'une succession de petits et grands succès. Et pourtant, tout ce qu'il a touché ne s'est pas transformé en or. Lui aussi a connu quelques échecs.
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