T.S. Spivet, Miette, Amélie : les enfants du cinéma de Jean-Pierre Jeunet

© Epithete Films - Tapioce Films - Filmarto - Gaumont - France 2 Cinéma

"C'est un môme vraiment extraordinaire, qui n'est PAS ordinaire."

Jean-Pierre Jeunet : "Au niveau de la qualité, je le mets au même niveau qu’Audrey Tautou ou Dominique Pinon, qui sont pour moi des références : le même sens du rythme, la même possibilité d’aller dans la comédie ou le tragique, le même niveau."

"On a eu très peur car c’était un moment où on ne trouvait pas d’enfants. J’ai alors demandé à voir les deuxième et troisième choix de Hugo Cabret, et on m’a répondu… que je les avais déjà vus ! C’était un peu la panique, du coup. Et puis un jour, je reçois la vidéo d’un môme trop jeune, trop petit… Il faisait 1m20, il avait 8 ou 9 ans. Je fais quand même un Skype avec lui et il me dit ‘Je suis champion d’arts martiaux du monde des moins de 7 ans. Je parle chinois, russe, anglais, espagnol. Je pleure sur commande’, etc… Bref, un môme extraordinaire et qui s’est avéré extraordinaire. Un môme lumineux que je n’ai jamais vu fatigué un quart de seconde alors qu’il tournait deux films en même temps, qu’il voyageait la nuit et travaillait le week-end ! Bref, un môme vraiment extraordinaire, qui n’est PAS ordinaire."

"Il a un côté très adulte, très responsable car c’est presque le soutien de famille : il a une histoire très lourde derrière. Il est très conscient de ça… et en même temps je pouvais le retrouver en larmes parce qu’il avait perdu un criquet. Et là vous retrouvez le petit enfant de 9 ans. C’est assez incroyable."