De Baz à Baz : les derniers films d'ouverture de Cannes ! - Page 9

Là-haut de Pete Docter & Bob Peterson, avec les voix (VO) d'Edward Asner, Jordan Nagai...

De quoi ça parle ?

Le film suit un vendeur de ballons de 78 ans, Carl Fredricksen, au moment où il réalise enfin le rêve de sa vie. Son désir de vivre une grande aventure le pousse à attacher des milliers de ballons à sa maison pour s'envoler vers les régions sauvages de l'Amérique du Sud. Mais il s'aperçoit trop tard de la présence d'un colis ayant la forme de son pire cauchemar : Russell, un jeune explorateur de 8 ans un peu trop optimiste, l'accompagnera dans son voyage.

Présentation cannoise

13 mai 2009, hors-compétition

Sortie dans les salles françaises

29 juillet 2009

Le Cannes-omètre

Premier film en 3D projeté à Cannes, premier (et dernier à ce jour) Pixar de passage sur la Croisette : avant même le coup d'envoi, le festival semblait avoir frappé fort. Après la projection du long métrage, c'était confirmé. "Plus beau film de Cannes" et "plus belle ouverture ever" (!) selon Première, ce "classique instantané" (L'Express) ravit des festivaliers qui ont tous écrasé une larme au terme des cinq premières minutes.

Pour son baptême du feu cannois, la firme à la lampe réaffirme sa place de leader de l'animation et empile les louanges, à tel point que les rares réserves lues dans la presse font office d'événement. Un événement que l'on trouve des les pages de Télérama, qui compare le film à "du très mauvais Disney", pendant que Les Inrockuptibles, globalement emballés, regrettent toutefois que la morale de fin "aussi mièvre qu'un roman de Paulo Coelho." Au moins c'est imagé...

Et dans les salles ?

Soutenu par une telle dithyrambe, Là-haut atterrit donc chez nous le 29 juillet 2009, à une période de l'année que Pixar s'est octroyée depuis Ratatouille (2007), et qui lui réussit plutôt bien. Et ça ne loupe pas non plus là, puisque ce sont 4,8 millions de Français qui s'envolent dans les salles, avec un taux de satisfaction équivalent à celui de la presse. Le succès devient d'ailleurs mondial, puisque le long métrage engrange 731 millions de dollars (dont 293 outre-Atlantique), et s'offre même deux Oscars en 2010 : Meilleur Film d'Animation et Meilleur Musique Originale pour Michael Giacchino.