En 14 longs métrages et 25 ans, les studios Pixar se sont imposés comme la référence mondiale en matière d'animation. A l'occasion de la sortie en salles de "Monstres Academy", leur dernière pépite, retour sur la création de chacun de leurs longs métrages, qui ont marqué l'imaginaire et les rêves de toute une génération... Dossier réalisé par Thomas Imbert
Cars de John Lasseter (2006)
"J'ai toujours adoré les voitures. Je dois avoir dans les veines un mélange de dessins animés Disney et d'huile de moteur..." John Lasseter
De quoi ça parle ?
Flash McQueen, une splendide voiture de course toute neuve promise au succès, découvre que dans la vie, ce n'est pas de franchir la ligne d'arrivée qui compte, mais le parcours que l'on a suivi. Parti pour participer à la prestigieuse Piston Cup, il atterrit suite à une déviation dans la petite ville tranquille de Radiator Springs, sur la Route 66. McQueen va apprendre à connaître Sally (une élégante Porsche 2002), Doc Hudson (une Hudson Hornet 1951 au passé mystérieux), et Martin (une dépanneuse rouillée mais à qui on peut faire confiance).
Pourquoi le (re)voir ?
- Pour le retour de John Lasseter à la réalisation
- Pour l'intro du film, qui décoiffe
- Pour cette étrange sensation qui survient lorsqu'on prend le volant, juste après...
La naissance du film
Avec une mère enseignante en arts plastiques et un père concessionnaire automobile, John Lasseter a depuis son plus jeune âge développé une double passion pour le dessin et pour les voitures. Dès la fondation de Pixar, il cherche une bonne occasion de lier les deux dans un long métrage. C’est en 1998, alors que la production de 1001 Pattes se termine à peine, qu’il commence à dessiner des croquis de voitures vivantes, s’inspirant largement de "Susie, La Petite Coupée Bleue", un court métrage signé par les studios Disney en 1952.
Bien vite, le projet est mis sur pause pour de longues années, alors que John Lasseter prend des vacances bien méritées après les réalisations successives de ses trois premiers longs métrages. Lancé dans un road-trip en camping-car avec sa famille, l’artiste profite alors de son voyage pour se remplir l’esprit des images des petites routes de campagne qu’il traverse. Il s’imprègne ainsi des décors qui seront ceux de son "projet-voiture", et détermine par la même occasion la trame de son histoire. "J'ai soudain réalisé que je savais de quoi allait parler notre film... J'ai découvert que le parcours que l'on fait dans la vie contient sa propre récompense."
De retour au studio après avoir rechargé les batteries et avoir fait le plein de bonnes idées, Lasseter lance son nouveau projet, et se prépare à donner vie aux personnages sur roues de Cars. Pendant plusieurs jours, il repart sur les routes abandonnées des Etats-Unis, cette fois accompagné de son armada d’animateurs, et constate avec intérêt l’effet néfaste des autoroutes sur les petites villes de la route 66. Cette fois, le réalisateur tient son scénario !
Alors que le film est prêt à temps pour la date de sortie initiale, celle-ci se voit cependant retardée de quelques mois. Il faut dire que depuis Toy Story 2, la relation entre Steve Jobs de Pixar et Michael Eisner de Disney, n’a fait que s’envenimer. La tension est alors à son comble, et Eisner, accusé de saper la créativité des studios de John Lasseter, cherchant à s’approprier leurs personnages dans un but uniquement lucratif, est alors évincé du royaume Disney.
Robert Iger prend sa place, soutenu par Roy Disney (le neveu de Walt), et Pixar est immédiatement racheté par Disney. Les deux compagnies peuvent ainsi commencer à travailler en harmonie, sous le signe de la créativité, d’autant que John Lasseter est nommé directeur artistique des Walt Disney Studios.
Une fois de plus, la compagnie de Woody, désormais main dans la main avec celle de Mickey, accouche d’un nouveau succès. Sans pour autant battre les records en salles, les petites voitures de Cars effectuent un démarrage en trombe dans le domaine des produits dérivés. Les jouets et les t-shirts estampillés Flash McQueen s’arrachent bientôt comme des petits pains et constituent une véritable manne pour les studios Pixar. Et si l’Oscar du Meilleur Film d’animation est cette année réservé à Happy Feet, cela ne fait aucun doute : l’équipe de John Lasseter a passé la cinquième sur l’autoroute du succès.
Le saviez-vous ?
Dans la version originale de Cars, de nombreux pilotes de course, ainsi que les commentateurs du célèbre NASCAR, ont prêté leurs voix à des personnages du film. Michael Schumacher lui-même est venu doubler la Ferrari que l’on aperçoit à la fin du film.
Flash McQueen, le héros du film, porte le numéro 95, qui correspond à l’année de sortie de Toy Story, le premier long métrage des studios Pixar. Cependant, la petite voiture rouge devait initialement porter le numéro 57, qui aurait fait référence à l’année de naissance de John Lasseter. A noter également : la marque Lightyear sur les pneus de Flash, qui peut être vue comme un hommage à Buzz l’Eclair (Buzz Lightyear en version originale).
Dans la première scène du film, alors que la course bat son plein, les plus attentifs auront peut-être remarqué une voiture blanche portant un logo Apple sur son capot, en hommage à Steve Jobs, qui est un des fondateur de Pixar. La voiture porte d’ailleurs le numéro 84, correspondant à l’année de lancement du tout premier Macintosh.
Dinoco, la compagnie sponsor de l’un des challengers de Flash, apparaissait déjà dans Toy Story. En effet, on pouvait déjà apercevoir la marque avec son logo en forme de dinosaure au-dessus de la station-service où Buzz et Woody échouaient au milieu du film.
L’habituelle apparition de la camionnette Pizza Planet est cette fois plus difficile à repérer que d’habitude. En faisant bien attention, on peut toutefois la retrouver en train de faire la queue avec d’autres voitures pour entrer dans le stade.
Le film est dédié à Joe Ranft, l’un des vétérans des studios Pixar, qui avait participé à l’écriture de tous les premiers longs métrages du studio. Ironie du sort, Ranft a trouvé la mort dans un accident de voiture, pendant la production de Cars.
Les clins d’œil des films Pixar sont parfois extrêmement subtils. C’est ainsi que Luigi, la voiture italienne, portent les numéros 445-108 sur sa plaque d’immatriculation. Au bout de plusieurs heures de théories capilotractées, on peut se rendre compte que ces chiffres correspondent aux coordonnées (latitude et longitude) de l’usine de Ferrari la plus célèbre du monde, en Italie.
Le célèbre acteur et gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger apparait dans le film sous la forme d’un Hummer, réputé pour être une voiture que le comédien affectionne particulièrement.
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