En 14 longs métrages et 25 ans, les studios Pixar se sont imposés comme la référence mondiale en matière d'animation. A l'occasion de la sortie en salles de "Monstres Academy", leur dernière pépite, retour sur la création de chacun de leurs longs métrages, qui ont marqué l'imaginaire et les rêves de toute une génération... Dossier réalisé par Thomas Imbert
Les Indestructibles de Brad Bird (2004)
De quoi ça parle ?
Bob Paar était jadis l'un des plus grands super-héros de la planète. Tout le monde connaissait "Mr. Indestructible", le héros qui, chaque jour, sauvait des centaines de vies et combattait le mal. Mais aujourd'hui, Mr. Indestructible est un petit expert en assurances qui n'affronte plus que l'ennui et un tour de taille en constante augmentation. Contraint de raccrocher son super costume quinze ans plus tôt à la suite d'une série de lois ineptes, Bob et sa femme, Hélène, ex-Elastigirl, sont rentrés dans le rang et s'efforcent de mener une vie normale avec leurs trois enfants. Rongeant son frein, rêvant de repasser à l'action, Bob bondit sur l'occasion lorsqu'une mystérieuse convocation l'appelle sur une île lointaine pour une mission top-secret.
Pourquoi le (re)voir ?
- Parce qu'il s'agit d'une prouesse technologique incroyable
- Pour le capital sympathie de tous les personnages, sans exception
- Pour en prendre plein les yeux si vous êtes fan de super-héros !
La naissance du film
Après avoir réalisé son Géant de fer pour les studios Warner Bros, Brad Bird, passionné d’animation depuis sa plus tendre enfance et camarade de John Lasseter durant ses études, est prêt à s’atteler à l’élaboration d’un nouveau long métrage. Doté d’une imagination débordante, il a sa petite idée sur la question depuis un bon bout de temps : s’inspirant de sa propre vie de famille, il rêve ainsi de raconter au monde les aventures d’une famille de super-héros.
Tout semble aller pour le mieux, et le projet se prépare à faire ses premiers pas, lorsque Warner Bros, devant une série d’échecs commerciaux, décide purement et simplement de fermer sa division animation. Les aventures des Indestructibles n’auraient sans doute jamais vu le jour, si John Lasseter n’avait pas repris contact avec son vieil ami de la fac.
Désormais devenu l’un des plus grands noms du monde de l’animation, Lasseter propose à Brad Bird de le rejoindre avec son équipe et de réaliser son film chez Pixar. Une seule et unique condition est posée : le long métrage, initialement conçu pour être en animation traditionnelle, devra être réalisé en images de synthèse, dans la plus pure tradition pixarienne. L’affaire est donc conclue.
Un seul détail (et non des moindres) échappe aux deux amis, alors qu’ils lancent leur nouveau projet : le scénario des Indestructibles n’a pas été pensé pour la 3D, et Brad Bird ne s’est donc imposé aucune limite durant l’écriture. Pixar lance ainsi sans le savoir la réalisation de son film le plus ambitieux d’un point de vue technique.
Durant la production, les artistes doivent ainsi faire face à des défis à la chaine. Le plus délicat de tous est probablement d’avoir à centrer leur long métrage sur des personnages humains, ce que Pixar n’avait jamais eu à faire auparavant, et qui constitue l’une des difficultés majeures en animation par ordinateur.
Mais en plus de relever un à un tous les défis qui s’imposent à eux, Brad Bird et son équipe parviennent à insuffler à leur film une atmosphère unique et particulièrement attrayante, se situant habilement entre les films de James Bond et la culture comics. D’une qualité technique époustouflante, Les Indestructibles débarque dans les salles et Pixar profite de son triomphe annuel, récoltant un deuxième Oscar du Meilleur Film d’animation. De quoi faire râler les challengers, qui doivent encore attendre leur tour… et qui devront encore l’attendre bien longtemps.
Le saviez-vous ?
Ce n’est qu’au milieu de la production du film que Brad Bird, le réalisateur, s’est rendu compte que Syndrome, le méchant, lui ressemblait comme deux gouttes d’eaux.
Frank Thomas et Ollie Johnston, deux vétérans des studios Disney auprès desquels Brad Bird était d’ailleurs venu demander conseil, apparaissent dans le film en caméos animés.
La scène dans laquelle Mr. Indestructible parvient à arrêter un train de justesse avant sa destruction constitue un clin d’œil à un autre film de super-héros : Spider-Man 2, de Sam Raimi.
Comme dans tous les films Pixar, des références à l’ancienne salle de classe de John Lasseter et de Brad Bird, la A113, sont glissées dans plusieurs scènes des Indestructibles. C’est ainsi que Bob Parr est convoqué dans la salle de réunion A113, et que sa femme, Elastigirl, parvient à le localiser à l’étage A1, cellule 13, lorsqu’il est retenu prisonnier sur l’île.
Pour que Flèche ait vraiment l’air d’être essoufflé dans le film, les réalisateurs ont demandé à son jeune interprète, Spencer Fox, de courir autour des studios avant de commencer le doublage de son personnage.
Le super-méchant français que l’on peut voir au début du film, baptisé Bomb Voyage, se prénommait initialement Bomb Pérignon, en référence à la célèbre marque de champagne. Mais pour des questions de droit, l’équipe du film a dû abandonner sa première idée.
Dans la version originale du film, c’est le réalisateur Brad Bird en personne qui prête sa voix au personnage d’Edna Mode, la redoutable styliste de la famille Indestructible. Il ne devait au départ la doubler que lors des tests, en attendant de trouver une actrice pour le remplacer. Mais sa performance, jugée très convaincante, fut finalement conservée.
Au début du film, dans la ville de Bob Parr, on peut apercevoir deux commerces faisant références à des personnages de films Pixar. En effet, le Andy’s store est un clin d’œil au jeune Andy, propriétaire de Woody et Buzz dans Toy Story. Le Luxo Café, en revanche, se rapporte à Luxo Jr., la célèbre petite lampe, mascotte des studios Pixar.
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