Mad Movies, magazine incontournable du cinéma fantastique et horrifique, fête ses 40 ans cette semaine. L'occasion de célébrer cet anniversaire à travers quatre décennies de films de genres que vous avez plébiscités à travers vos critiques.
*Classement des films SF/Fantastique/Horreur les mieux notés par les spectateurs arrêté au 11 juin 2012
N°10 - Les Dents de la Mer (1975)
A quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d'Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d'un requin.
La critique de DarioFulci - "Influencé par Hitchcock, Spielberg réalise le thriller ultime, celui où le tueur est rarement vu mais lorsqu'il apparait c'est dans un excès de terreur. Et c'est là que sa mise en scène prend toute son ampleur. Très travaillée, ne ménageant pas le spectateur pour créer des moments d'épouvante sans répits. Le spectateur est terrassé par l'angoisse de l'inconnu, de l'océan devenu danger, du monstre marin sans émotion qui ne répond qu'à l'instinct. Mais ce n'est pas tout, Spielberg commençait à l'époque à développer ses thématiques fétiches: l'enfance face au père, ici présent mais monopolisé par son métier; des héros durs en apparence mais tous humains... Un très grand film qui s'inspire de grands réalisateurs, mais matriciel à plus d'un niveau."
La bande-annonce originale
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N°9 - Les Frissons de l'angoisse (1975)
Une conférencière télépathe est sauvagement assassinée. Peu avant sa mort, elle avait ressentie une présence meurtrière très proche. C'est le début d'une série de crimes inexpliquables.
La critique de Angela Ki La - "Mise en scène magistrale, sujet original, et mené de main de maître. Chef d’œuvre du film d’horreur déguisé en thriller. David Hemmings est excellent de bout en bout, et ce film semble être une réponse explicite au «Blow up» d’Antonioni, revu dans un miroir déformant, un peu expressionniste. Argento n’a jamais caché son admiration pour le film. Image soigné, (l’architecture est un élément de décor imposant très bien intégré). Le montage complexe, à étudier pour comprendre, la caméra choisit tout le temps le meilleur angle, celui qui « impressionne » le mieux l’œil, du très gros plan au zoom avant sur la musique inquiétante de Goblins, à l’apparition de cette journaliste drôle et mystérieuse, comme un grain de sable dans les certitudes de cet homme, elle est plus futé que lui, macho et têtu. J'ai même senti là un clin d’œil au MLF. Pour se rendre compte combien Argento est important, il faut décidément se retourner vers le passé. Il n’y a pas à dire, il a été grand à une époque. Travailler nos peurs et phobies mais en profondeur, c’est le genre de film qui vous marque bien après son visionnage car il est riche, et on ne voit pas tout du premier coup. Ce pianiste qui se prend pour un détective, mais qui est tout le temps en retard, et qui ne voit pas le détail qui «tue», qu’il aurait du voir. Et cette tête qui se décolle du corps comme se brise une statue...C’est du beau, c’est du bon cinéma."
La bande-annonce originale
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N°8 - Rencontres du 3ème type (1978)
Des faits étranges se produisent un peu partout dans le monde : des avions qui avaient disparu durant la Seconde Guerre mondiale sont retrouvés au Mexique en parfait état de marche, un cargo est découvert échoué au beau milieu du désert de Gobi...
La critique de Guillaume1982 - "Le cinéma sert avant tout à faire rêver, c'est nous émerveiller ou encore faire travailler notre imagination voilà ce qu'arrive à faire "Rencontre du troisième type" et les films de Spielberg en général. Spoiler: Jusqu'à la fin tout on ne voit rien on ne sait rien puis on découvre enfin les mystérieux visiteurs qui voyage dans d'immense vaisseaux spatiaux et c'est là que Spielberg arrive à nous captiver, car rien n'est dévoilé avant la fin, il joue avec le mystère. Remplie de poésie ce film réussira à coup sûr à vous emporté dans un voyage inoubliable avec en plus la musique inoubliable de John williams. Spielberg à toujours le secret, car 30 ans plus tard personne n'arrive à vendre du rêve comme lui le fait et c'est surtout jj abrahms qui me fera changer d'avis avec son "Super 8" qui copie de nombreuses scènes de ce film. Culte et avec en plus la participation de notre François Truffaut national."
La bande-annonce originale
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N°7 - L'Exorciste (1973)
Confrontée à des phénomènes inquiétants focalisés autour de sa fille Regan, l'actrice Chris MacNeil fait appel à un exorciste. L'Eglise autorise le Père Damien Karras à officier en compagnie du Père Merrin. Une dramatique épreuve de force s'engage alors pour libérer Regan.
La critique de Sabir Kadel - "Il est plus excitant de regarder des pornos amateurs que des films érotiques réalisés par des professionnels ! Où est-ce que je veux en venir, devez-vous vous demander, puisque je suis censé parlé de films d’horreur et non de cul ? Eh bien ! c’est tout simple, ce qui est proche de nous nous affecte plus ! C’est presque une lapalissade que de le dire. Dans des films érotiques amateurs, on se dit que ça peut être notre voisine, ou la collègue du bureau, ce qui emballe davantage l’imagination puisqu’il nous serait peu accessible d’approcher une véritable star de l’industrie du X. Et puis, les maladresses du film amateur nous renvoient aux nôtres propres. La maison dans laquelle le tournage se déroule pourrait être notre maison, et ainsi de suite. Bref, il y un phénomène d’identification qui se produit, ou, pour parler en langage aristotélicien, de mimesis. C’est ce qui se passe dans le film de William Friedkin. Ça fait peur parce que ça pourrait nous arriver ! Le succès du film est dû à sa « proximité. (...) Le film résiste au passage des années. Plusieurs générations font les mêmes cauchemars après avoir visionné le film. Le film ne contient aucun message, ce qui est le propre d’un grand film. Il produit des effets sur le spectateur, il le bouscule et l’interroge. Souvent imité, mais toujours inimitable, ce chef-d’œuvre du réalisateur de French Connection est à voir et à revoir… pour la simple et bonne raison qu’il remplit sa fonction de film d’horreur : IL FAIT PEUR !"
La bande-annonce originale
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N°6 - Suspiria (1977)
Suzy, une jeune Américaine, débarque à Fribourg pour suivre des cours dans une académie de danse prestigieuse. A peine arrivée, l'atmosphère du lieu, étrange et inquiétante, surprend la jeune fille. Et c'est là qu'une jeune élève est spectaculairement assassinée...
La critique de real-disciple - "Rarement on aura vu autant de flamboyance dans un film de genre. Dario Argento marque le cinéma d'épouvante avec ce film baroque qui commence la trilogie des Mères. La réalisation est atypique avec une vraie recherche expressionniste pour mieux ressentir la folie des lieux. La musique des Goblin est juste cultissime. Des plans comme ceux du début et celui de la grande place avec l'aveugle sont de véritables empreintes du maître de l'horreur. Certes le scénario est absent mais l'esthétisme de ce film est tellement unique qu'on peut aisément pardonner ce défaut."
La bande-annonce originale
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N°5 - Soleil Vert (1973)
En 2022, les hommes ont epuisé les ressources naturelles. Seul le soleil vert, sorte de pastille, parvient à nourrir une population miséreuse qui ne sait pas comment créer de tels aliments. Omniprésente et terriblement répressive, la police assure l'ordre. Accompagné de son fidèle ami, un policier va découvrir, au péril de sa vie, l'effroyable réalité de cette société inhumaine.
La critique de redfeet - "Mais quel est donc le secret du soleil vert? Une dystopie depeignant une société ignoble, grouillante, pauvre, sous alimentée, ou les inegalités sont extrêmes, un monde immonde, un chef-d'oeuvre du genre, un chef d'oeuvre tout court"
La bande-annonce originale
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N°4 - Alien, le huitième passager (1979)
Le vaisseau Nostromo et son équipage rentrent sur Terre avec une cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue, une arachnide qui étouffe son visage...
La critique de Cathedrale - "A pas feutrés, entre les câbles, le chat s'avance; matou roussi fugueur, félin furtif, sans peur. Son ombre, dégoulinant de fluides poisseux, dresse son immense crâne aux contours phalliques par dessus l'épaule d'Harry Dean Stanton, tout juste purifié d'une gorgée d'eau salvatrice, merveilleuse scène où la caméra, affranchie de toute pesanteur s'aventure avec une grâce céleste dans l'atmosphère. Puissant cri lâché des profondeurs, regards apeurés des humains fais comme des rats, qui, lorsqu'ils ne se font pas déchiquetés de face, se déchirent de l'intérieur. Naissance brutale de la peur originale, grésillements fous d'un robot taré, l'image est moite, l'atmosphère mouillée, les regards fous nous montrent un portrait sombre et métallique de ce qui pourrait être LE voyage de ce siècle, balbutiement primitif d'un embryon gluant, dont l'unique but est de trouver la mort."
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N°3 - Shining
Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le "Shining", est effrayé à l'idée d'habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés...
La critique de VicVega44 - "Un chef d'oeuvre de film d'épouvante, une révolution du genre signée Stanley Kubrick. Adapté du roman homonyme de Stephen King, 'Shining' se révèle excellent par son scénario habile, par ses acteurs (Nicholson parfait dans le rôle de Jack Torrance ainsi que Shelley Duvall, grâce notamment à leur physique très adéquat - il suffit de voir l'affiche pour s'en apercevoir). La musique classique - si chère à Kubrick - colle parfaitement aux scènes. Quant à la mise en scène, elle est du même acabit, montrant parfaitement - par les travellings derrière Danny faisant du vélo dans les couloirs - le dédale et l'immensité du palace, que l'on retrouve avec le labyrinthe en plein air."
La bande-annonce originale
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N°2 - Star Wars : Episode IV - Un nouvel espoir (1977)
Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine... La guerre civile fait rage entre l'Empire galactique et l'Alliance rebelle.
La critique de Cédric B. - "Il y a très longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine... Des rebelles luttent conte l'Empire et ses sbires maléfiques... Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (1977), le premier opus, qui donnera naissance à la plus célèbre saga de science-fiction du 7ème art, est l'un des meilleurs. Ce space opera repose sur le même principe qu'un conte de fée traditionnel pour enfants : le jeune héros doit se dépasser pour secourir une princesse et triompher des forces du Mal. Star Wars, c'est bien plus que de la science-fiction : western intergalactique et film de chevalerie, épopée, opéra et buddy movie cosmique, les aventures de Luke Skywalker, Princesse Leia et Han Solo recyclent plusieurs genres du cinéma pour en créer un nouveau, à part. La musique de John Williams, compositeur de légende, y est pour beaucoup mais le succès du film est dû aussi à leurs acteurs Mark Hamill, Harisson Ford, Carrie Fisher entre autres avec une mention spéciale pour Alec Guinness qui incarne l'ancien Jedi Obi-Wan Kenobi notamment lors du duel avec Vador, le chef des troupes impériales. Filmée avec des moyens révolutionnaires pour l'époque, George Lucas pour son troisième film, va changer le genre du film de science-fiction en entrant dans la catégorie des superproductions mettant en jeu une surenchère d'effets spéciaux et des budgets astronomiques. Star Wars : culte, intemporel, chef d'oeuvre !"
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N°1 - Star Wars : Episode V - l4Empire contre-attaque (1980)
Malgré la destruction de l'Etoile Noire, l'Empire maintient son emprise sur la galaxie, et poursuit sans relâche sa lutte contre l'Alliance rebelle. Basés sur la planète glacée de Hoth, les rebelles essuient un assaut des troupes impériales...
La critique de MrTakuoSkyls - "Ce 5ème épisode de la saga est pour moi le meilleur de tous même si je considère le 1er comme un chef d'oeuvre de SF et un film culte, celui ci aura su me séduire avec plus d'émerveillement. On retiendra de ce film la planète Hoth et l'affrontement des rebelles contre l'empire avec les TB-TT, les apparitions de Yoda et de Lando Calrissian, la confrontation de Luke et Vador, le 'je suis ton père', Solo congelé... Bref tant d'éléments qui font de ce film une merveille du Cinéma, un bijou du 7ème art. Luke pour devenir un réel jedi se doit de tuer Vador qui est en réalité son père. Il se verra aider d'une petite créature verte et sage du nom de Yoda qui lui apprendra la force afin de se libérer d'un fardeau, celui du coté obscur toujours plus présent. La relation Solo/Leia évolue et est toujours aussi intéressante et l'humour y est encore parfaitement dosé comme pour le duo R2D2/C3PO et C3PO/Chewbaca (sur Bespin). Cet épisode gagne de l'envergure face à son prédécesseur, changement de réalisateur, effets spéciaux amélioré, nouveaux décors, chorégraphie plus travaillé, histoire gagnant en profondeur et une fin laissant rêveuse quant à la suite à espérer. Le jeu des acteurs est meilleur et ils sont plus profonds chacun et progressent aussi. C'est avec admiration que nous regardons cette épisode plus sombre que les autres et qui fait de ce film un Chef d'oeuvre et c'est un pure délice."
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