Intouchables, un film "raciste" ? Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, "populiste" ? Ou encore : les critiques sont-ils des "assassins" ? Petit tour d'horizon des plus grandes querelles autour de la critique de cinéma, de la Nouvelle Vague à aujourd'hui en passant par les scandales du Festival de Cannes.
Dossier constitué par Bruno Carmelo
Intouchables (© Gaumont Distribution)
« Intouchables pourrait séduire un public qui ne réfléchit pas trop, le tout dans une atmosphère détestable »
(Variety)
2011 : Au moment de la publication de ce dossier, Intouchables vient de passer la barre des 18 millions d’entrées, et se trouve au pied du podium des plus gros cartons de tous les temps au box-office français - lui reste à dépasser les 18,3 millions d'entrées de Blanche-Neige pour s'emparer de cette troisième place. Contre l’unanimité (ou presque : voir la revue de presse) des critiques et des spectateurs, quelques médias se sont toutefois démarqués (voir ici) en France et aux États-Unis par leurs réactions virulentes :
« Bien qu'ils ne soient pas connus pour leur subtilité, les co-réalisateurs et co-scénaristes Eric Toledano et Olivier Nakache n'ont jamais produit un film aussi choquant que "Intouchables", qui met en avant un racisme digne de l'Oncle Tom qui a, on l'espère, définitivement disparu des écrans américains […] Driss est traité comme un singe (avec toutes les connotations racistes qui vont avec ce terme) se donnant en spectacle, apprenant au gars blanc coincé comment se laisser aller, en remplaçant Vivaldi par Boogie Wonderland [...]". L'article évoque ainsi "un rôle qui n'est pas bien loin du cliché de l'esclave d'antan, qui amuse son maître tout en représentant tous les stéréotypes de classe et de race… […] Intouchables pourrait séduire un public qui ne réfléchit pas trop, le tout dans une atmosphère détestable. »
Jay Weissberg, Variety
« Osons cependant que le succès du film est le fruit d’un conte de fées cauchemardesque : bienvenue dans un monde sans. Sans conflits sociaux, sans effet de groupe, sans modernité, sans crise. A ce titre, en cet automne, il est LE film de la crise, comme si la paralysie d’un des deux personnages principaux n’était pas seulement celle du film, mais celle d’un pays immobilisé et de citoyens impotents à qui il ne resterait plus que leurs beaux yeux pour rire et pleurer. Le beau et plat pays des Bisounours raconté par un film terriblement gentil. […] On rit, on pleure, que demander de plus ? Plus, toujours plus, justement. La dictature de l’émotion comme cache-misère de l’absence totale de pensée. »
Gérard Lefort, Didier Péron et Bruno Icher, Libération
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