Son nouveau long métrage, "Melancholia" aurait pu avoir la Palme d'or... si Lars Von Trier n'avait pas créé la polémique avec ses déclarations sur le nazisme. Mais c'est plus fort que lui, le Danois a toujours aimé se faire remarquer. La preuve en 6 exemples.
Mai 2011 : l'enfant chéri du Festival de Cannes reçoit un carton rouge que personne n'avait vu venir. La quasi-totalité des films de Lars von Trier, depuis son tout premier (Element of crime) en 1984, ont eu les honneurs d'une sélection sur la Croisette. En 2011, pourtant, Gilles Jacob (celui-là même qu'il appelle affectueusement "dad"), le prie de déguerpir et de ne plus s'approcher du bunker. Ce ne sont pas des images qui ont choqué, mais des mots, prononcés lors de la conférence de presse de Melancholia : "Je comprends Hitler. Bien sûr, ce n'est pas ce qu'on appellerait un type bien, mais je peux éprouver un peu d'empathie pour lui." Embarrassé, le cinéaste sent qu'il s'embourbe ("Comment je peux enchaîner après une phrase pareille ?" bredouille-t-il), mais le mal est fait. Deux jours plus tard, la direction du festival le déclare persona non grata, sans toutefois retirer son film de la compétition.
Faut-il vraiment prendre au sérieux les propos d'un réalisateur qui, deux ans plus tôt, dans la même salle de conférence de presse, déclare : "Je crois que je suis le meilleur cinéaste du monde" ? Dans un autre style, il lance aussi en 2005 au magazine allemand Die Zeit, à propos de Gorge W. Bush : "Je crois qu'il est amoureux de Condoleeza Rice et qu'il rêve de se faire fouetter par elle." Dans un entretien accordé aux Inrockuptibles en 1998, il se hasarde déjà sur le terrain glissant qui le fera chuter en 2011, mais avec plus de prudence et de subtilité : "Tous les films sont susceptibles de m'intéresser, y compris des films au discours fasciste. Si le film me touche et me fascine, je me fiche de ce qu'il raconte, je ne m'intéresse pas au "message". Je recherche autre chose qu'un discours dans le cinéma, je recherche une vie autonome de l'oeuvre. Je précise quand même que je ne suis pas spécialement fan de films fascistes, c'était juste un exemple (rires)"...
Lars Von Trier, un bon client pour les journalistes ? Pas vraiment... Rarement à l'aise, le réalisateur a souvent confié qu'il n'aimait guère répondre à la presse. En 1996, après la sortie de Breaking the Waves, et les accusations de misogynie dont le film a fait l'objet, il annonce même qu'il n'accorderait plus d'interviews. La suite nous a prouvé qu'il ne fallait pas le croire. En 2011, après le scandale cannois, il déclare qu'il ne donnera plus jamais de conférence de presse...
Pour sa défense...
Lars von Trier est capable de s'excuser. Quelques heures après le début de la polémique cannoise, il s'empresse de faire publier un communiqué : "Si j'ai pu blesser quelqu'un par les propos que j'ai tenus ce matin, je tiens sincèrement à m'en excuser". Ces derniers jours, apprenant que le tueur norvégien Anders Behring Breivik (dont le massacre a fait 69 victimes) était un admirateur de son film Dogville, il déclare : "Ca me rend follement malade quand je pense que Dogville, pour moi mon meilleur film, aurait pu servir d'une sorte de script pour lui. C'est horrible (...) Vous me demandez si je suis triste d'avoir fait ce film ? Oui, s'il est prouvé qu'il l'a inspiré, je suis désolé de l'avoir fait."
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