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    A l'intérieur
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "A l'intérieur" et de son tournage !

    Présenté lors de la Semaine de la Critique

    A l'intérieur fait partie de la sélection de la Semaine de la Critique dans le cadre du 60ème Festival de Cannes.

    Le film des premières fois

    A l'intérieur est le premier long métrage des réalisateurs Julien Maury et Alexandre Bustillo, mais également le premier film dans lequel la jeune Alysson Paradis, la soeur de Vanessa Paradis, tient le premier rôle.

    L'horreur au féminin

    Le film de Julien Maury et Alexandre Bustillo, A l'intérieur s'articule autour d'un trio féminin, Sarah incarnée par Alysson Paradis, l'enfant qu'elle porte, une petite fille, objet de tous les désirs et la mystérieuse femme interprétée par Béatrice Dalle. Un film d'horreur au féminin donc à l'image de The Descent de Neil Marshall, où un groupe d'amies allait faire de la spéléologie et devait faire face à ses pires cauchemars...

    Une actrice convaincue

    Béatrice Dalle avoue avoir accepté de jouer dans le film de Julien Maury et Alexandre Bustillo avant même d'avoir lu le scénario. L'actrice affirme avoir immédiatement eu confiance en eux et en leur projet. Béatrice Dalle ajoute : "Dès notre première rencontre je les ai sentis soudés".

    Un film d'horreur allégé en hurlement

    L'originalité d'A l'intérieur se situe dans la manière dont les personnages réagissent. Béatrice Dalle a tenté de ne pas faire de son personnage la "méchante femme". Tandis qu'Alysson Paradis, ne cherche pas à attirer la sympathie du spectateur et contrairement aux autres films d'horreurs, celle-ci incarne une victime féminine qui ne passe pas son temps à hurler... L'actrice ajoute qu'elle a décidé, dès la lecture du scénario, que son personnage ne hurlerait que lorsqu'elle a mal, et non pas pour n'importe quelles raisons.

    Une référence lumineuse

    Le directeur de la photographie, Laurent Bares était en charge de la lumière et de l'image lors du tournage d'A l'intérieur. Lors de sa rencontre avec les réalisateurs ceux-ci lui ont précisé que leur référence principale pour la lumière de leur film était Mort un dimanche de pluie, réalisé en 1986 par Joël Santoni.

    Rouge sang

    Laurent Bares, Julien Maury et Alexandre Bustillo ont souhaité insister sur la couleur rouge, la couleur du sang, tout au long du film. Le directeur de la photographie précise : "Le sang est délicat à utiliser au cinéma. Mal dosée, l'hémoglobine tourne du carmin au rose framboise et peut ainsi ruiner la crédibilité de séquences entières, voire de tout un film." Lors des essais filmés préparatoires d'A l'intérieur, l'équipe a donc dû faire plusieurs tests afin de trouver le bon ton de rouge sang. L'équipe de Jacques-Olivier Molon, le responsable des effets spéciaux de plateau, avait préparé plusieurs échantillons que l'équipe du directeur de la photographie a testé. Laurent Bares avoue avoir choisi deux dosages " un pour la couleur et l'autre pour sa fluidité ".

    Un maquillage handicapant

    Les maquillages d'A l'intérieur vont de la simple coupure à des prothèses faciales très sophistiquées. Le plus souvent les séances de maquillage duraient entre 1 et 2 heures, d'autres fois, la "transformation" des actrices, notamment de Béatrice Dalle durait beaucoup plus longtemps, environ 4h30. Jacques-Olivier Molon, le superviseur des effets spéciaux, précise : "On a parfois été obligé de procéder en deux étapes, de manière à faire une petite pause car c'est un processus très éprouvant. On était parfois jusqu'à 6 personnes, rien que pour assurer le maquillage de Béatrice. Un véritable ballet d'éponges, de pinceaux, d'aérographes. On colle, on peint, on retouche, on met du faux sang..." Pour Béatrice Dalle, " Les effets spéciaux c'est une véritable tannée. Certaines prothèses sont très désagréables à porter. Certains jours, je n'entendais rien et je ne voyais que d'un oeil. C'est une sensation terrible. Mais en même temps le résultat est tellement percutant qu'on finit par se prendre au jeu. "Alysson Paradis, avoue quand à elle " A un moment, je me fais ouvrir la bouche et cela m'a vraiment impressionnée. Je me souviens qu'au moment où les réalisateurs ont dit " coupez ! " je me suis mise à pleurer. On a beau savoir que tout est faux, avoir passé deux heures à se faire maquiller, mais quand le sang gicle pour la première fois, c'est très perturbant. Surtout parce que c'est très réaliste. "

    Un entraînement encombrant...

    Après avoir accepté de jouer le rôle principal d'A l'intérieur, Alysson Paradis s'est entraînée à porter un faux ventre afin de s'habituer et que son personnage de femme enceinte soit crédible. La jeune actice ajoute "J'avais demandé aux maquilleurs de ne pas tricher sur le poids et j'ai réellement eu les sensations qu'a une femme enceinte, mal de dos, perte d'équilibre,..."

    Une préparation sanglante

    Pour préparer Béatrice Dalle et Alysson Paradis aux scènes sanglantes d'A l'intérieur, Julien Maury et Alexandre Bustillo leur ont fait visionner des films d'horreurs tels que Nekromantik et Nekromantik 2 de Jörg Buttgereit, ou encore Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper. Ces projections étaient censées préparer psychologiquement les actrices au film...

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