Avis sur Le Deuxième acte

Un film d’acteurs, sur des acteurs qui n’en peuvent plus d’être…des acteurs, et qui pourtant vivent ou survivent de ce jeu en permanence. Tous ne savent faire que ça et nous emberlificotent en permanence pour notre plus grand plaisir.
Jeux de dupes ? Jeux sincères ou mystificateurs? La réflexion du réalisateur est intéressante sur la vraie vie et sur ce qu’est l’illusion de la vie filmée inventée ou réinventée, sur la comédie, sur le mensonge, sur le stress, le trac, l’oubli, le succès, l’échec, sur le rire, si proche des larmes si proche des drames. Quentin Dupieux, cinéaste difficilement classable démontre que la vie d’acteurs n’est qu’un long, très long, immense travelling, et laisse à ses spectateurs la liberté de choisir si ils doivent se laisser prendre ou pas aux jeux de l’acteur.
Après ce film, chaque fois que dans un restaurant vous vous ferez servir un verre de vin, vous sourirez certainement un peu, beaucoup ou alors peut-être pas du tout…:)

Hilarant mais également profond, le film de Dupieux propose un regard acerbe sur l'univers du cinéma, l'acte créatif et le rapport au public. J'ai adoré.

Mitigé sur ce Dupieux

Je trouve toute la première moitié réussie, jouant habilement de l'image de son très bon quatuor pour une comédie méta sur ce que représente la notion d'acteur dans le monde d'aujourd'hui (en + user du plan-séquence permet aussi de montrer leur versatilité)

De l'autre, les artifices de Dupieux concernant la mise en abîme de la seconde moitié amenuisent considérablement la première, en + d'être trop théorique dans ce qu'il veut raconter.
Comme d'auttes films du réalisateur, il a du mal à renouveler ses gimmicks passée une amorce toujours carrée.

Un comble pour un film d'1h20 qui se nomme Le Deuxième Acte !

Le talentueux Quentin Dupieux torpille les codes du cinéma français avec cette comédie satirique.
Non seulement il vient confirmer tout son talent et son style singulier, mais il en profite pour faire énormément rire ! Le quatuor: Lindon, Seydoux, Quenard et Garrel est captivant, bref le cinéma français à son meilleur.

Pas aimé, Dupieux n’a jamais été aussi peu subtil pour raconter quelque chose. La première scène de discussion entre Quenard et Garrel est juste interminable et pénible à suivre, le film fait également très redite de ses précédents sur certains points (Réalité ou Daaaaaalí ! plus récemment).
La partie dans le restaurant fonctionne mieux (merci à Manuel Guillot qui vole la vedette aux quatre acteurs stars dans une scène assez drôle pour le coup), mais elle est complètement gâchée par un twist cramé à des kilomètres qui rend tout le dernier acte extrêmement chiant. Et ce plan final…plus prétentieux que ça tu meurs.
Bref, vraiment déçu et je trouve ça hallucinant que ce film ait été l’ouverture du Festival de Cannes dans le contexte actuel.

Une satire sur le cinéma qui n'est pas drôle du tout, à part quelques répliques au début, c'est un film sombre et pessimiste même si on le prend au 10eme degré, pas du tout détendant, justement on attend du cinéma des rêves, cela aurait pu être présenté de façon plus rigolote...

en 2024, j'ai déjà vu 5 ou 6 films de Dupieux au cinéma et c'est celui où j'ai entendu le plus de rire. Il est vraiment très drôle et les 5 acteurs sont vraiment tous épatants dans ce film même Lindon, dont j ne suis pourtant pas particulièrement fan.
Le film dans le film est une idée de plus en plus répandue au cinéma mais la mise en abîme est ici très bien amenée, et il y a une fin qui par rapport à d'autres Dupieux est une vraie fin, moins absconde qu d'habitude.

Film ennuyeux et prétentieux, narcissique... me rappelle le dernier film de Podalydes, le film à l'intérieur du film... J'avais pourtant bien aimé les 2 précédents films de Quentin Dupieux, j'aime bien Léa Seydoux, Vincent Lindon... Mais là, catastrophe! Je me suis retenu pour ne pas quitter la salle après 20 minutes... Avant-première à UGC Les Halles, au sein du microcosme auto-satisfait...

Ouh, nom de Dieu, il est compliqué à aborder celui-là. Je suis sûr que c'est à nouveau un Dupieux qui est parti pour diviser, mais pas tout à fait pour les mêmes raisons que d'habitude. Non, cette fois, je crois que c'est une véritable division sur l'analyse du film qui va surgir. On aura tout autant des gens (un peu simplistes) pour dire que Dupieux est juste un vieux réac misogyne, et puis il y en aura qui verront une vision plus conforme aux opinions que Dupieux expriment en interview et qui se résument assez simplement: c'est la merde. C'est pas un pacifiste naïf, c'est pas un réalisateur anti-MeToo, c'est juste un mec qui nous met devant les yeux que, peu importe que l'on veuille bien faire ou non, nous sommes dans une époque où le manque de nuance nous amène encore et toujours à dériver du mauvais côté. Et en analysant les choses de la sorte, j'ai du mal à lui donner tort. La nuance, justement, il l'apporte dans sa définition du cinéma: c'est peut-être inutile, mais il faut le faire. Pourquoi ? On s'en fout, faisons-le quand même, ça fait du bien.
Pour rentrer dans une approche un peu plus terre à terre, c'est formellement pas loin d'être le Dupieux le plus intéressant (Réalité guette toujours cependant depuis son perchoir de chef d'œuvre). C'est peut-être con de le dire, mais des travellings de 15 minutes sur 2 kilomètres où je me marre non-stop, bah c'est pour ça que j'aime le cinéma. C'est drôle, très drôle. Et ça joue merveilleusement bien. Le seul vrai problème du film c'est clairement qu'il y a un petit défaut de rythme aux 2/3 du métrage. Étant mon réalisateur préféré, Dupieux ne me perd pas malgré ses longues errances au sein de son propre film, mais il faut avouer qu'il y a un bon quart d'heure où c'est un peu plus compliqué d'être dedans. Ce sont les défauts des films par des grands réalisateurs.

Et bien ça y est j'y suis sur le tapis rouge (enfin , juste devant avec les beau-fs et leurs escabeaux , je vous jure ,c'est pathétique....) et je peux vous dire que cette année ça part mal!
D'abord il pleut et faire le blai-reau sous le parapluie ça m'enchante guère et lorsque je rentre (par la porte arrière,celle des transparents) c'est pour voir un film de Dupieux et ça m'enchante encore moins vu ce que j'ai gerbé sur son "DALI"!!
Et bien , je vous rassure tout de suite : il est constant dans ses réalisations de bcp de bruit pour pas grand chose .
Il arrive même à vous faire trouver que 1h20 c'est trop long !!! Toujours la même histoire , le film dans le film (pour Yannick c'était le théâtre mais c'est pareil) l'acteur dans l'acteur et blabla bla , c'est prétentieux et redondant .
Acteurs en roue libre et film sans histoire , n'importe qui fait ça et il n'a pas même droit à un cinéma de quartier un lundi soir quand il pleut mais là...c'est DUPIEUX!! alors les bobos crient au génie et moi je me casse en attendant mieux du Festival ...

Ce film est surfait.
Il est d'une pauvreté affligeante.
Seule l'idée relative à l'intelligence artificielle est intéressante.
Le reste est désespéramment vide.

Je n’étais déjà pas fan de Dupieux et ce n’est pas avec ce film que je vais le devenir. La mise en abyme de la mise en abyme est excellente, j’ai apprécié l’humour, l’autodérision et la vision juste du monde du cinéma actuel mais c’est tout. Bien qu’il ne dure que 1h20, j’ai trouvé ce film long, verbeux, pas super bien joué et des scènes interminables notamment la dernière.
Un film qui ne marquera pas le cinéma…..

Un très mauvais film, prétentieux au possible et d’une vacuité totale.

Ça se sent intelligent par des mises en abime vu 300 fois mais ça reste une belle branlette intellectuelle.

Le jeu d’acteur pourtant de premier plab n’arrive même pas à sauver ce navet.

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            Comme il est important de ne pas mourir idiote, je me suis décidée à aller voir un film de Quentin Dupieux, en l'occurrence: Le deuxième acte. Bon: si vous me suivez vous ne mourrez pas idiot, mais pas plus intelligent non plus car cette "oeuvre" se situe au niveau zéro du cinéma.
          Quatre acteurs se rendent sur le tournage d'un film conçu par une intelligence artificielle. Pour une scène qui se situe dans une sorte de restoroute. Il se sont pas très convaincus de l'intelligence du scénario. Quand ils questionnent l'IA, elle ne sait que leur répondre que leur opinion n'est absolument pas prise en compte. 
          Le réalisateur maintient un certain flou entre les acteurs pris dans leur vraie vie et les acteurs en train de répéter. Télérama, en état d'épectase, y voit une "mise en abîme", des strates existentielles. 
          Par exemple, deux acteurs tiennent des propos violemment homophobes alors que dans la vie ils sont en couple. En fait de mise en abîme, c'est plutôt du niveau Claude Zidi.
         Les acteurs sont excellents, Léa Seydoux, Vincent Lindon et le nouveau venu Raphaël Quenard. Même Louis Garrel est plutôt moins mauvais que d'habitude...
         Pour vous donner une idée du niveau: l'"acteur" qui interprète l'"acteur" (mise en abîme n'oubliez pas...) qui interprète le tenancier du restoroute (Manuel Guillot) est tellement ému d'avoir un vrai rôle qu'il est incapable de servir le vin. Tremblant plus qu'un parkinsonien de concours, sa main oscille d'un verre à l'autre sans pouvoir choisir et remplit le plateau.... Et ca se reproduit pendant un petit quart d'heure...
     Rendez nous Mel Brooks!!!

Le film est une véritable honte. C'est la première fois de ma vie que j'ai eu envie de quitter la salle avant la fin. On devrait rembourser tout le monde, tellement c'était décevant. La fin, qui nous montre un rail pendant 10 minutes, est insupportable et absurde. On se demande comment ils ont réussi à faire durer le film aussi longtemps. On sent qu'ils ont forcé pour arriver à une durée acceptable, et le résultat est lamentable.